Le REGIPIV outille les journalistes pour une meilleure sensibilisation de la population sur les risques du VIH/SIDA  

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Le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA (REGIPIV/BF) a initié une formation au profit d’une quinzaine de journalistes venus des différentes régions du Burkina Faso. Du 24 au 25 octobre 2022 à Ouagadougou, les participants ont été outillés sur les questions de VIH en général et plus particulièrement sur l’élimination de la transmission mère-enfant (eTME).

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Le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA (REGIPIV/BF) a initié un tel projet au profit des Hommes de média afin de contribuer au renforcement de leurs  capacités sur la problématique du VIH afin qu’ils puissent à leur tour transmettre l’information juste à la population.

Pendant les deux jours de la formation, les formateurs sont revenus sur les généralités du VIH/SIDA, des IST et sur quelques éléments assez méconnus sur la triple élimination de la transmission mère-enfant (eTME). Pamoussa Songré, l’un des formateurs, a évoqué les données statistiques des personnes vivant avec le VIH/SIDA. 

Les membres du RIGIPIV
Les membres du RIGIPIV

Il a d’ailleurs rappelé qu’il est important de veiller constamment pour une maitrise totale de la maladie. « En 2017, la situation épidémiologique relevait 100.000 personnes vivant avec le VIH, contre 3100 décès liés au SIDA ; les nouvelles infections s’élevaient à 2700. Tout ceci avec 100.000 orphelins dus au VIH »,  a-t-il déploré. 

Egalement, Pamoussa Songré est revenu sur les voies de non-transmission du virus qui font souvent amalgame.  A l’en croire, la présence du virus dans les autres liquides tels que la salive, les urines et les larmes ne sont pas sujets à contamination. A cause, argue-t-il, de la faible concentration en virus dans ces milieux ou de la présence de facteurs neutralisants. 

Quelques participants à la formation
Quelques participants à la formation

Au sortir de la formation les participants étaient satisfaits et ont salué la pertinence de la formation. L’un d’eux, Pascal Kalmogo, journaliste dans une radio de la place a indiqué que la formation était la bienvenue d’autant plus qu’elle lui a permis de faire un recyclage. « Aujourd’hui, si on parle de VIH/SIDA, les gens sont moins réceptifs, ils sont de plus en plus réfractaires, ils ne veulent plus qu’on en parle, alors que la maladie existe.

Selon les statistiques qui nous ont été égrainées, on sent que la maladie connait une baisse », a-t-il notifié. Mamadou Sawadogo, président du conseil d’administration du REGIVIV, a pour sa part remercié l’ensemble des participants et les a exhortés à participer à la conscientisation de la population sur les risques du VIH/SIDA. 

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24    

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