Santé au Burkina: Vers une amélioration de l’offre des soins palliatifs

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À Ouagadougou, ce vendredi 11 novembre 2022, Dr Robert Lucien Kargougou, ministre en charge de la santé, a procédé à l’ouverture des travaux de la rencontre de plaidoyer sur la problématique des soins palliatifs au Burkina Faso. Une rencontre qui a pour objectif d’améliorer l’offre des soins palliatifs dans les structures sanitaires burkinabè. 

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Dr Lucien Kargougou, ministre en charge de la santé

Les soins palliatifs, selon les spécialistes ne sont synonymes de soins de fin de vie. Mais ils renvoient plutôt aux béaba du « prendre soin ». « Prendre soin » dans toutes les dimensions de la maladie physique, psychologique, sociale, spirituelle chez un être humain et à tout instant.

Le ministre en charge de la santé, Dr Lucien Kargougou a souligné que l’importance et l’intérêt des soins palliatifs résident dans l’amélioration des qualités de vie des patients et leurs familles face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle.

« Les besoins en soins palliatifs sont de plus en plus accrus eu égard à la recrudescence des cas de cancer et d’autres maladies graves et invalidantes dont l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale au stade terminal, le diabète… », a-t-il entre autres cité.

Par ailleurs, le ministre Kargougou a informé qu’au Burkina Faso environ 60 000 personnes ont besoin chaque année de soins palliatifs. Mais il a déploré le fait que l’offre des soins palliatifs reste « insuffisante voire quasi inexistante ». Ce, malgré la volonté des gouvernants de faire bouger les choses.

C’est ainsi qu’il a insisté sur la nécessité de cette rencontre qui offre une occasion d’échanger sur la nécessité de développer l’offre des soins palliatifs dans les hôpitaux burkinabè.

Au nom du représentant de l’OMS, Dr Laurent Monyenga a indiqué que chaque année, l’OMS estime environ à plus de 56, 8 millions de personnes à travers le monde qui ont besoin des soins palliatifs.

Dr Laurent Monyenga, représentant du représentant résidant de l’OMS au Burkina

« Plus de la moitié de ces personnes soit 78% vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire dont le Burkina Faso. Si 14 % des patients bénéficient de l’offre des soins palliatifs, une très grande majorité d’entre eux ne bénéficient d’aucune forme de soins pour soulager leurs douleurs », a-t-il indiqué.

Il a aussi relevé la problématique liée à la disponibilité de l’offre des soins palliatifs qui jusque-là reste encore limitée pour les patients atteints des maladies non transmissibles notamment ceux souffrant du cancer…Cette rencontre de plaidoyer, selon Dr Monyenga arrive à point nommé afin d’apporter un cadre de réflexion sur l’intégration des soins palliatifs dans les structures sanitaires burkinabè.

Dr Augustin Bambara, président de Hospice Burkina

Le président de Hospice Burkina, Dr Augustin Bambara a, pour sa part, rappelé qu’aujourd’hui le secteur de la santé n’est pas épargné par le système de marché. « La santé est devenue un produit. Les institutions hospitalières deviennent des entreprises à part entière, les services spécialisent de plus en plus et les soignants doivent optimaliser leurs actes », a-t-il interpellé.

Malgré les difficultés, Dr Augustin Bambara a souligné que les soins palliatifs ont pu s’effrayer un chemin, car ils ramènent à la mission première qui est de préserver la santé des populations. Le ministre en charge de la santé a profité de cette occasion pour visiter les locaux du CHU-Pédiatrique Charles De Gaules où se tient cette rencontre de plaidoyer des soins palliatifs.

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