Recherche d’un meilleur vivre ensemble au Burkina : Le SENDODED et LAREFOS mettent à contribution les « Savoirs locaux »

L’Association Savoirs endogènes et développement durable (SENDODED) et le Laboratoire de recherches et de formation en sciences du langage (LAREFOS) de l’Université Joseph Ki-Zerbo ont initié une journée scientifique le samedi 17 décembre 2022 à Ouagadougou. Le ton de cette journée a été donné par le Pr Abou Napon, Secrétaire général du CAMES. 

La journée scientifique voulue par l’Association Savoirs endogènes et développement durable (SENDODED) et le Laboratoire de recherches et de formation en sciences du langage (LAREFOS) a été marquée par la tenue d’un panel de haut niveau autour du thème central « Savoirs locaux et vivre ensemble au Burkina Faso ».

Le Pr Abou Napon, Secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), donnant le ton de ce panel, a laissé entendre qu’il vient à point nommé. « En mettant en regard savoirs locaux et vivre ensemble, ce panel vient à son heure. Il est d’abord un début de réflexion profonde vers des propositions concrètes à même de booster le développement durable dans la culture.

Je salue ensuite l’esprit de ce panel qui vise à montrer les richesses culturelles de notre patrimoine. Ce panel est enfin une contribution des universitaires, enseignants-chercheurs et de la société civile pour la cause commune de développement », a-t-il expliqué.

Dr Awa Carole Bambara/Congo, membre du comité d’organisation de la journée scientifique, dit avoir fait le choix de la présente thématique au regard de la problématique du savoir vivre, du vivre ensemble, de la recherche de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

« Le choix de ce thème, c’est au regard de la problématique du savoir vivre, du vivre ensemble, la recherche de la paix, la cohésion sociale. Ce sont des problématiques actuelles que nous avons voulu aborder avec les étudiants pour partager des résultats de recherches et aussi les inviter à être des porteurs de ces savoirs locaux, notamment tout ce qui est valeur que nos ancêtres nous ont transmis et que nous pouvons mettre en valeur aujourd’hui pour apporter la paix à notre pays. C’est véritablement pour trouver des solutions à notre niveau et repartir à nos racines… », a-t-elle avancé. 

« Notre intention, c’est de montrer qu’on peut renouveler la pédagogie ; qu’on peut puiser dans notre propre fond pour notre système éducatif, pour notre enseignement. C’est pourquoi nous faisons un retour au conte. Mais aussi, c’est de montrer que c’est toute la littérature orale, tout le fond culturel que nous pouvons puiser pour la pédagogie que nous allons interroger », a fait savoir le Pr Félix Vallean Tindaogo, enseignant-chercheur à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Koudougou, l’un des sept panélistes devant intervenir. En marge de ce panel, les participants ont eu droit à la dégustation de mets locaux.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24