Le ministère des infrastructures réalise un taux d’exécution physique global de 60,32% au 30 septembre 2022
Ouverture de la première session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2022 du ministère des infrastructures et du désenclavement ce lundi 19 novembre 2022 à Ouagadougou sous la présidence du ministre Adama Luc Sorgho.
Cette première session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2022 du ministère des infrastructures et du désenclavement se tient, des dires du ministre de tutelle, Adama Luc Sorgho, à un moment où le Burkina Faso est engagé dans une lutte déterminante contre l’hydre terroriste pour la sauvegarde et la restauration de l’intégrité de son territoire.
Cette lutte, dit-il, appelle la contribution de tous les départements ministériels. D’où le thème du CASEM : « Désenclavement interne et externe du Burkina Faso : rôle et place des infrastructures routières dans la lutte contre le terrorisme ».
Cette session, a-t-il alors fait savoir, permettra de faire le bilan au 30 septembre 2022 de la mise en œuvre des activités programmées en 2022 et d’apporter les mesures correctives nécessaires pour l’atteinte des objectifs.
« Elle permettra aussi, à partir des leçons tirées de ce bilan, d’aboutir à des orientations pour une meilleure planification des activités de l’année 2023, qui connaitra la relance et le démarrage de nombreux chantiers inscrits au plan d’actions de la transition », a-t-il dit en sus.
Bilan « assez satisfaisant » pour 2022
Le contexte sécuritaire difficile actuel n’a pas permis de dérouler convenablement toutes les activités prévues durant l’année 2022, a laissé entendre Adama Luc Sorgho. « Cette situation a entrainé la suspension des travaux ou le non démarrage de nombreux projets dont les processus de passation des marchés sont achevés », a-t-il expliqué.
Toutefois, a-t-il fait remarquer, le département a relevé de nombreux défis au regard des résultats atteints. « Le bilan de mise en œuvre des activités est assez satisfaisant compte tenu du contexte difficile que traverse notre nation.
Sur un total de 248 activités inscrites en 2022, 85 ont été achevées, 106 sont en cours de réalisation et 57 n’ont pas pu démarrer, soit un taux d’exécution physique global de 60,32% », a dressé le président de ce CASEM, pour qui ce taux devrait encourager à persévérer davantage dans le travail en vue d’améliorer la performance aux bilans annuels 2022 et 2023.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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