Libération des 46 soldats ivoiriens au Mali: Un discours qu’Umaro Sissoco Embalo n’oubliera pas de sitôt !

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Mali – Les 49 soldats ivoiriens condamnés au Mali ont été graciés par le Président de la Transition Assimi Goïta dans un discours lu ce vendredi 06 Janvier 2022 par le Colonel Abdoulaye MAIGA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement. Cette information a tout de suite fait le tour de l’actualité. Nous revenons dans ce papier sur les temps forts de ce discours qui s’inscrit dans la même veine et avec le même ton que celui lu à New York aux Etats-Unis par son même auteur à la 77ème Assemblée de l’ONU le 24 septembre 2022. 

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« Par Décret n° 2023-0002/PT-RM du 06 janvier 2023, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat a accordé sa grâce avec remise totale de peines aux 49 Ivoiriens », a annoncé le Ministre d’Etat Abdoulaye MAIGA non sans rappeler les charges qui étaient retenues contre ces soldats ivoiriens à savoir « crimes d’attentat et de complot contre le Gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat ; détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur», a-t-il rappelé.

Selon lui, le Colonel Assimi GOÏTA à la tête de la Transition malienne a fini de démontrer « une fois de plus son attachement à la paix, au dialogue, au panafricanisme, à la préservation des relations fraternelles et séculaires avec les pays de la région, en particulier celles entre le Mali et la Côte d’Ivoire ».

Le Ministre d’Etat, le Colonel Abdoulaye MAIGA a profité de cette circonstance pour préciser que cette mesure de grâce a été prise « en toute indépendance » et également dans le souci de « promouvoir la bonne gouvernance, dans le cadre de la Refondation du Mali, à travers le respect de l’indépendance de la Justice et la non-ingérence de l’Exécutif dans les affaires judiciaires ». 

Dernièrement, le 22 Décembre 2022, Abidjan et Bamako sous la médiation togolaise conduite par le Président Faure Gnassingbé avaient initié un rapprochement réussi qui avait abouti à la signature dans les hauteurs de Koulouba, la Présidence malienne, d’un Mémorandum d’entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage entre les deux pays.

Pour le Ministre d’Etat le Colonel Abdoulaye MAIGA, la gestion de cette affaire a mis à nu des intentions allant contre les intérêts du Mali. Ainsi « le Gouvernement de la Transition a été indigné par l’attitude partiale de certains responsables contre notre pays », a-t-il déploré avant de pointer l’index sur le Président de la Guinée-Bissau, Président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo dont « la position agressive » avait lancé un ultimatum au Mali, lui faisant l’injonction de libérer les soldats ivoiriens au risque de se voir imposer d’autres sanctions.

« (…) Après avoir échoué lamentablement à porter atteinte à l’honneur du Mali devant les instances internationales, (Umaro Sissoco Embalo) vient d’opposer un ultimatum au Gouvernement de la Transition concernant la libération des Ivoiriens », semble bien en rire l’officiel malien qui pour marquer les mémoires a répété distinctement à trois (3) reprises que « Le Gouvernement de la Transition voudrait faire remarquer à SE M. Embalo, que depuis le 14 janvier 2022, le Mali ne figure plus sur la liste des pays intimidables et a définitivement retrouvé sa souveraineté », tout en « respectueusement » l’invitant « à donner des ultimatums aux groupes terroristes qui constituent la plus grande menace en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à canaliser ses efforts dans l’éradication de la pauvreté dans la région.

C’est en cela qu’il fera œuvre utile et rendra service aux Peuples de la CEDEAO, les seuls que nous devons tous servir », a-t-il conclu après avoir rappelé la solitude du Mali et des Maliens face au terrorisme et sans la CEDEAO et de l’UEMOA qui bien au contraire ont tenté de l’asphyxier à tous égards.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

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