SYNATRAD : Après trois ans de mandat, le bureau national livre son bilan
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Administration des Douanes (SYNATRAD) tient son 8e congrès ordinaire les 19 et 20 janvier 2023 à Ouagadougou. Durant les 48 heures de travaux, le bureau national sortant va dresser le bilan de son mandat. S’en suivra l’élection du nouveau bureau national. Des communications sont également attendues autour du thème « la contribution du SYNATRAD face aux défis sécuritaires actuels ».
Un congrès ordinaire marqué par la fin de mandat du Bureau National actuel. En effet, installé depuis décembre 2019, soit après trois ans de mandat, le bureau national sortant sous l’égide de son secrétaire général, Blaise Nébié a assuré être « resté digne et engagé dans la défense des intérêts des militants et ceux de l’administration de la douane ».
A l’en croire, au cours du mandat, le bureau national n’a ménagé aucun effort pour assurer la défense des intérêts moraux, matériels et financiers des différents militants. « Dans ce sens, nous avons mené des actions de revendications et de résolution de conflits auprès des chefs d’offices, des directeurs régionaux, des directeurs centraux, des directeurs généraux des douanes, de nos ministres de tutelle et auprès d’autres membres du gouvernement. Nous avons toujours été aux côtés de nos militants face à des situations difficiles qu’ils traversent », a étayé Blaise Nébié, secrétaire général sortant du SYNATRAD.
Le Burkina Faso est en proie depuis quelques années à une crise sécuritaire sans précédent. Pour jouer sa partition dans cette lutte pour le retour de la paix, une communication sera dispensée au cours du congrès sur le thème « la contribution du SYNATRAD face aux défis sécuritaires actuels ». Il s’agira sans nul doute pour les congressistes d’analyser les aspects de leurs interventions afin d’impacter leur participation dans la lutte.
« La douane intervient à plusieurs niveaux dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il y a la mobilisation des recettes parce qu’il faut de l’argent pour faire la guerre. Il y a des importations qui sont utilisées par les groupes terroristes pour commettre leurs activités et il faut que la douane resserre l’étau dans le cadre de la lutte contre ces produits. Et il y a aussi qu’en tant que force armée, nous devons participer à la guerre au front », s’est justifié Blaise Nébié.
Pour clore ses propos, il a souhaité un bon déroulé du congrès aux différents participants afin d’en tirer les recommandations et résolutions pertinentes pour le renforcement de l’action syndicale et l’unité entre tous les militants.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !