SIAO 2023 : Une délégation de 18 pays rend visite aux artisans
Une équipe de 18 pays venue dans le cadre de la 44e session du conseil régional africain de l’administration du travail s’est invitée au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), le vendredi 3 février 2023.
Après la 25e édition qui s’est tenue au Burkina en 2001, les acteurs se retrouvent une fois de plus au pays des Hommes intègres pour la 44e session du conseil régional africain de l’administration du travail.
Selon le ministre d’Etat en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, la tenue de la présente session au Burkina témoigne aux yeux du monde que le Burkina Faso demeure un pays où il fait bon vivre, en dépit des difficultés que traverse le pays.
« Nous savons très bien que l’Afrique traverse des difficultés, notre pays le Burkina Faso de façon particulière, à travers les réseaux sociaux, les médias, la description qui est faite peut ne pas donner envie de venir. Mais le peuple africain, à travers les différents dirigeants, s’est mobilisé.
Ils ont estimé que de l’autre côté des eaux, on peut rejeter le Burkina mais l’Africain ne doit pas le faire. Donc ils sont venus pour nous dire que c’est l’Afrique qui est la solution de l’Afrique, l’Afrique qui est l’espoir de l’Afrique, l’Afrique est le remède de l’Afrique », cite le patron du département de la fonction publique.
« Quelle que soit la profondeur de notre plaie, le peuple burkinabè va s’en sortir », foi de Bassolma Bazié. A l’en croire, ce n’est pas la première fois que le Burkina traverse des vagues de tensions, des vagues d’orage, donc le bout du tunnel n’est plus loin.
« Nous ne nous sommes pas sentis dans un pays en trouble ou en guerre »
C’est d’ailleurs le constat qu’a fait le ministre de la fonction publique camerounais Owona Grégoire. Après avoir visité le Burkina Faso, et surtout courant le Salon qui prône l’artisanat, il repart donc rassuré, loin des spéculations négatives faites sur le Burkina Faso.
« Nous avons été très agréablement accueillis, nous ne nous sommes pas sentis dans un pays en trouble ou en guerre, comme prétendent les réseaux sociaux. Nous nous sommes sentis bien entourés, bien encadrés, et nous soutenons le développement et la sécurité qui sont menés aujourd’hui par les autorités burkinabè », reconnait-il.
Par-là, il invite les Burkinabè à tenir bon, car il y a mieux à faire et à attendre. Il rassure également sa disponibilité à soutenir le Burkina. Ces autorités ont fait un crochet à la 16e édition du SIAO qui bat son plein depuis le 27 janvier. Et de cette visite, ils sont repartis submergés de la richesse de l’artisanat africain.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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