« C’est devenu une tradition pour nous, la participation au SIAO » (Alassane Abdou, Nigérien)
Grand carrefour artisanal, le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou est aussi un excellent site de brassage culturel. Les artisans de divers pays s’y rencontrent. Venu du Niger, Alassane Abdou est exposant lors de cette 16e édition du SIAO.
Benin, Côte d’Ivoire, Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie, et bien d’autres pays font à chaque édition la ronde à la biennale artisanale du Burkina Faso.
Cette 16e édition n’a pas dérogé à cette tradition. Une forte mobilisation des artisans extérieurs a été constatée.
Depuis 2002 qu’il prenait part pour la toute première fois au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou, Alassane Abdou, président de la chambre des métiers de l’artisanat du Niger a une fois de plus répondu à l’appel.
« C’est devenu une tradition pour nous, la participation au SIAO. Ça fait longtemps que je viens au SIAO, et ma première participation était en 2002, et depuis lors, chaque année on participe au SIAO », informe-t-il d’emblée.
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Dédié à la promotion de l’artisanat africain, le SIAO est un tapis rouge pour exposer son savoir-faire, mais bien sûr se taper quelques sous et un bon carnet d’adresse.
« On vient on présente nos produits, les produits nigériens, et tout le corps de métier, donc, on est là pour faire les affaires, aussi on est là pour prendre les contacts des clients, des partenaires », ajoute-il.
Les produits de la maroquinerie, les produits de la cordonnerie, les produits de la peinture, les produits de la transformation alimentaire, les produits de la vannerie, sont entre autres les produits qu’expose Alassane Abdou.
Si auparavant les clients raffolaient ses produits, le constat pour cette édition est plutôt amère. « Les clients, ils arrivent, mais pas comme les éditions passées, parce qu’on a remarqué que les acheteurs ne sont pas nombreux sur le site cette fois-ci », raconte-il.
En dépit des clients qui viennent au compte-goutte, Alassane Abdou pour sa part salue l’organisation de la présente édition, car mainte fois reportée, la biennale s’est imposée.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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