Burkina : Le CSC met en demeure « France 24 » pour l’emploi du terme « rebelles islamiques »
Le Conseil supérieur de la Communication a mis en demeure la télévision française France 24, ce mercredi 8 février 2023, pour avoir attribué injustement au gouvernement burkinabè, le terme «rebelles islamiques», en lieu et place de groupes armés terroristes qui avaient enlevé une soixantaine de femmes en mi- janvier, dans le Nord du Burkina.
Dans sa décision du 7 février 2023, le CSC prévient France 24 qu’en cas de manquement similaire, elle s’exposera à des sanctions de degré supérieur notamment la suspension de la diffusion de ses programmes au Burkina Faso.
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En rappel, en début décembre 2022, alors que le CSC connaissait un dysfonctionnement, le gouvernement burkinabè a suspendu les programmes de Radio France Internationale pour avoir fait cas d’une tentative de coup d’Etat au Burkina Faso et pour avoir relayé les propos d’un terroriste qui invitaient les populations à ne pas s’enrôler dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Egalement, le Conseil supérieur de la Communication a mis en demeure la radio privée Femina FM, pour avoir donné l’occasion à l’auditeur « Moumouni Dicko, d’inciter à l’intolérance religieuse et à la haine envers les FDS et les VDP ».
Source : Agence d’information du Burkina
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