Centre de radiothérapie de l’hôpital de Bogodogo : Les causes de la fermeture, selon le ministre de la santé

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Les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière ce vendredi 10 février 2023, ont discuté autour de la question orale avec débats portant fonctionnement du centre de la radiothérapie de l’hôpital de Bogodogo (Ouagadougou). Un volet de la question orale a porté sur les causes liées à la fermeture dudit centre.

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En réponse à la question orale portant fonctionnement du centre de la radiothérapie de l’hôpital de Bogodogo de Marie Angel Tiendrébéogo/Kalelzaga, membre de l’Assemblée législative de transition (ALT), le gouvernement de transition, représenté par le ministre de la santé, Jean-Claude Kargougou, a apporté des éléments de réponse avant le débat général.

Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé, répondant à la question orale.

Il s’est d’emblée agi pour le ministre de la santé de rappeler des statistiques au niveau national en lien avec le cancer. « Les statistiques nous rappellent que plus de 12 000 nouveaux cas ont été notifiés en 2020 avec des décès très élevés, autour de 9 000. Le cancer absorbe 60% environ du budget du ministère de la santé alloué pour l’évacuation sanitaire », a-t-il souligné. Ainsi, pour faire face à cette situation, a poursuivi le ministre, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures dont la construction du centre de radiothérapie de Bogodogo.

Jean-Claude Kargougou a indiqué que ledit centre a été construit avec l’appui financier du fonds qatari de développement à travers l’accord de fonds d’un montant d’environ 8 milliards de F CFA. « La convention a été signée le 21 décembre 2017 entre le Directeur général du fonds qatari de développement et le ministre en charge de l’économie et des finances (d’alors) », a-t-il aussi expliqué en ne manquant pas de revenir sur les conditions et les éléments ressortant de la convention.

Abordant le second volet de la question orale du membre de l’ALT, notamment les causes liées à la fermeture du centre, le ministre de la santé dit synthétiser en ces termes. « En janvier 2022, nous avons assisté au départ du personnel marocain qui était en poste au niveau du centre. Et successivement, nous avons commis des failles récurrentes sur l’appareil principal qui permet d’offrir les services de radiothérapie. Il s’agit de l’appareil Halcyon qui est tombé en panne, que nous avons essayé de réparer sans bon succès au début.

En dehors des pannes récurrentes, il y a le scanner de dosimétrie qui est aussi tombé en panne et pour la maintenance curative duquel il nous a fallu autour de trois, quatre mois pour pouvoir le réparer. Nous avons aussi le fait que le centre, à son ouverture, ne disposait pas d’un statut. Et enfin, l’autre cause, c’est l’absence de contrat de maintenance pour assurer un fonctionnement sécurisé du centre. Ce sont les grandes causes qui ont concouru malheureusement à l’interruption du fonctionnement du centre », a dit en somme le ministre.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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