Situation sécuritaire au Burkina : « Tout le monde est d’accord qu’il y a un changement » (Ministre en charge de la sécurité)

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Faire le bilan des efforts accomplis par les différentes structures du ministère en 2022, analyser les écarts constatés dans les performances en vue d’y apporter les mesures correctives nécessaires, tels sont les objectifs de la première session ordinaire du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM), ouverte ce jeudi 16 février 2023. 

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Afin de permettre aux acteurs du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité de se pencher sur les enjeux du contexte sécuritaire et les défis en matière de coproduction de sécurité, la première session du Conseil d’Administration du Secteur ministériel (CASEM) s’est ouverte dans la matinée du jeudi 16 février 2023.

« En effet, du projet du rapport d’activités produit au titre de l’année 2022, il ressort un bilan globalement satisfaisant, au regard du taux de réalisation des objectifs du ministère estimé à 63% », informe d’emblée le Colonel Boukaré Zoungrana, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.

Colonel Boukaré Zoungrana, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité

Si en se référant aux chiffres, ce taux est au-delà de la moyenne, la satisfaction reste à désirer, à entendre Boukaré Zoungrana. « 63% pour moi, c’est des chiffres. Ça ne veut pas dire que je suis satisfait, non, je ne suis pas satisfait.

Parce que ça ce sont des activités, mais l’élément le plus important, c’est quelle appréciation les populations font de ce taux. Même si c’était 100%, si les populations ne sont pas satisfaites ça veut dire que nous n’avons pas encore atteint notre objectif, donc, le taux ne m’intéresse pas, ce qui m’intéresse c’est quel impact disent les populations par rapport à ça.

C’est ce qui nous interpelle à faire plus d’effort afin que les populations se sentent en sécurité. Même si le taux est à 30% si les populations sont satisfaites, moi je suis satisfait », admet le patron en charge de la sécurité.

Pour donc arriver à parfaire ce taux et assurer la sécurité au niveau de la population, le colonel Boukaré Zoungrana rassure les populations qu’un travail de fond sera fait dans les prochains jours. « Tout le monde est d’accord qu’il y a un changement. Un changement d’une posture défensive, les gens commencent à bouger pour être plus offensifs. 

Ça c’est apprécié, et les progressions le disent. Donc il est plus facile d’avoir cette appréciation auprès des populations, pour être sûr qu’on ne se trompe pas. Mais nous pensons que dans les mois qui suivent, la population aura l’occasion d’apprécier et nous aurons les résultats », a-t-il rassuré.

Cette première session du CASEM se tient sous le thème « le défi de la coproduction de la sécurité au Burkina Faso : Quelle synergie d’actions entre le MATDS et les différents acteurs ? ». Cette thématique permettra aux membres de faire une introspection et faire ressortir des orientations ou des recommandations à l’endroit de toutes les parties prenantes.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24 

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