FESPACO 2023 : « Le cinéma n’est pas juste un art pour distraire » (Jean Emmanuel Ouédraogo)

Dans le cadre des activités du FESPACO, il s’est tenu un colloque ce lundi 27 février 2023. L’idée derrière ce colloque est d’échanger sur la thématique de la 28^e édition du FESPACO, « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».  

« C’est l’un des grands moments de cette 28^e édition du FESPACO, parce que les FESPACO, ce ne sont pas que les salles obscures. Le FESPACO, c’est également un creuset de réflexion où des grandes sommités du cinéma d’Afrique et d’ailleurs, les enseignants chercheurs, les praticiens ont là l’occasion de pouvoir confronter leurs idées. 

Mener donc des échanges fructueux autour d’une thématique, d’une pertinence que personne ne peut remettre en cause », a introduit le patron en charge de la culture du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo.

A l’en croire, le cinéma est aujourd’hui une arme de construction massive de paix, ce qui revient à dire que le cinéma a un rôle prépondérant dans la lutte contre le terrorisme. « Le cinéma n’est pas juste un art pour distraire. Le cinéma doit amener donc des solutions aux problèmes que nous vivons au quotidien, particulièrement sur la question de la paix.

Nous savons que le cinéma peut apporter beaucoup, dans la lutte contre le terrorisme également, parce que les acteurs du cinéma ont donc ce génie pour pouvoir nous amener à nous interroger sur nos valeurs, nous amener à nous remettre en cause, à nous projeter, nous faire rêver et convaincre ceux aujourd’hui qui ont pris le mauvais chemin du terrorisme et de la violence aveugle à pouvoir également se regarder comme dans un miroir à travers le film, se remettre en cause et prendre conscience », argumente Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il faut noter que les échanges courant ce colloque porteront sur la thématique générale du FESPACO qui est « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». A travers ce thème, plusieurs autres sous-thèmes vont en découler et faire l’objet de critique en vue de trouver de meilleures perspectives pour le hisser plus haut le secteur du cinéma.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24