Phase pilote du Projet RSU : Des Hommes de médias informés et sensibilisés

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Dans le cadre de l’opérationnalisation de la phase pilote du Registre social unique (RSU) des ménages et personnes en situation de pauvreté et de vulnérabilité au Burkina Faso, le ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille à travers le Secrétariat technique du RSU, a organisé à l’endroit des Hommes de médias publics et privés un atelier d’information et de sensibilisation. C’était ce mercredi 1er mars 2023 à Ouagadougou.

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L’atelier d’information et de sensibilisation des médias publics et privés sur le déploiement du Registre social unique (RSU) des ménages et personnes en situation de pauvreté et de vulnérabilité au Burkina Faso a vu quatre communications, qui correspondaient également aux objectifs dudit atelier.

Moussa Ouattara, Secrétaire technique du RSU.

Moussa Ouattara, Secrétaire technique du Registre social unique (RSU), a présenté le dispositif du RSU du Burkina Faso au travers du cadre règlementaire, partenarial, l’ancrage institutionnel, l’approche méthodologique ; les actions réalisées à ce jour et les défis majeurs.

« Le RSU est un système d’information et de gestion de données permettant d’identifier, à partir de variables socio-économiques, l’ensemble des ménages et personnes pauvres et vulnérables potentiellement éligibles aux différents programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté », a-t-il dit.

Le RSU, a-t-il entre autres cité, vise à produire pour chaque personne pauvre et vulnérable enregistrée et enquêtée sur l’ensemble du territoire national, un code d’identification unique à l’usage des programmes de protection sociale ; d’améliorer la coordination, l’efficacité et l’efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté.

Les défis majeurs de l’opérationnalisation du RSU, le Secrétaire technique les a liés à « la situation sécuritaire, la situation humanitaire, la prise en compte de l’identifiant de base et le financement du déploiement ».

1 423 473 ménages pauvres 

Brahima Sorgho, Chef du département des opérations du RSU.

Les approches méthodologiques du RSU Burkina, présentées par Brahima Sorgho, Chef du département des opérations du RSU, ont permis d’aborder l’approche communautaire, de dénombrement ; de connaitre le dispositif de coordination ; les critères du choix du Centre-est et du Centre-ouest comme régions pilotes et d’avoir une idée de la répartition du nombre de ménages dans les deux régions pilotes.

« A terme, le RSU doit couvrir l’ensemble du territoire national et enregistrer l’ensemble des ménages pauvres du pays évalué à 1 423 473 sur 3 908 847 soit 36, 42% des ménages avec une population pauvre de 8 065 679 sur 20 505 155 soit 39, 33% de la population », a indiqué Brahima Sorgho avant d’informer que l’opérationnalisation pilote en cours dans le Centre-est et le Centre-ouest couvrira environ 210 440 ménages pauvres sur 368 648 ménages soit 57%.

Quant aux critères qui ont prévalu au choix de ces régions pilotes, il a indiqué « le niveau de pauvreté des régions, la sécurité alimentaire des régions et l’accessibilité des régions en lien avec la situation sécuritaire ».

Lucien Ilboudo, Chef du département système d’information du RSU.

Lucien Ilboudo, Chef du département système d’information du RSU, a présenté les fonctionnalités du Système d’information et de gestion (SIG) du RSU. Des différentes fonctionnalités, l’on a pu noter le ciblage géographique, le ciblage communautaire, la gestion des réclamations et la gestion des mises à jour.

Adama Sondé, Chef de département communication et plaidoyer, a entretenu sur les éléments du plan de communication dans ce processus pilote. « L’objectif général de la communication, c’est de réussir la phase pilote du déploiement du RSU à travers l’information, la sensibilisation et la mobilisation des acteurs », a-t-il précisé. Il a aussi avancé que six langues locales, en plus du français, seront mises à contribution à cet effet.

Pour rappel, la phase pilote bénéficie d’un sursis et court jusqu’au 31 mars 2023. Le coût de l’opération, après simulation, est estimé entre « 700 millions et 1 milliard de F CFA ». Le bailleur principal demeure l’Etat burkinabè. Il est accompagné de partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale (BM).

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Djemal Saddam El Abdallah SIBA (Stagiaire)

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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