Un Mouvement réaffirme son soutien au capitaine Traoré et appelle les Burkinabè à faire autant

Au cours d’un point de presse tenu ce samedi 4 mars 2023 à Ouagadougou, les membres du Mouvement patriotique le Faso libre ont appelé les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur à faire bloc autour du capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement pour la restauration effective de l’intégrité du territoire national. 

Les membres de ce Mouvement félicitent les forces de défense et de sécurité pour les localités reprises des mains des forces du mal. À cet effet, ils ont lancé à un appel à leur «champion», le capitaine Ibrahim Traoré, pour qu’il initie de nouvelles assises nationales afin d’établir un cadre d’échange entre frères et sœurs burkinabè sur certaines questions sur lesquelles l’opinion semble divisée, a suggéré Ernest Kaboré, porte-parole du mouvement.

«Le Mouvement patriotique le Faso libre propose la tenue d’un conseil de sécurité avec tous les responsables des Forces de Défense et de Sécurité pour évaluer les avancées et palier à certaines incompréhensions», a-t-il dit.

Aussi, les membres de ce mouvement exhortent-ils les chefs coutumiers et religieux à un atelier à la sortie duquel ils proposeront la formule pouvant aider à aller à la réconciliation nationale et à renforcer la cohésion sociale.

Au regard de la situation sécuritaire, les membres du Mouvement patriotique le Faso libre ont invité les Burkinabè et surtout les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la nation au détriment des intérêts personnels.

«Nous ne disons pas aussi que tout est sécurité mais au regard de la situation que traverse notre pays, nous pensons qu’il faut mettre l’intérêt général au détriment des intérêts partisans et égoïstes. La recherche de la cohésion sociale, la réconciliation nationale et le vivre ensemble sont encore plus urgents après la question sécuritaire que les sujets politiques», a laissé entendre Ernest Kaboré.

Pour le porte-parole du Mouvement patriotique le Faso libre, le retour à l’ordre constitutionnel normal est imminent mais « il devrait être le dernier point des actions à mener au Burkina Faso sous cette transition et au regard de la situation sécuritaire et de nos crises multidimensionnelles».

«De ce fait, nous interpellons les autorités politiques de tous les bords à leurs engagements sans réserve dans cette transition qui est notre dernier rempart car c’est à eux la gouvernance mais dans un pays en paix», a-t-il terminé.