8 mars 2023 : Les femmes de SUNU Assurances solidaires avec des femmes déplacées internes à Ouagadougou

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A l’orée de la célébration de la journée internationale de la Femme, le personnel féminin de SUNU assurances a fait don aux déplacées internes ce mardi 7 mars 2023 dans l’arrondissement N°9 de Ouagadougou. C’était une manière pour ses femmes de fêter leur 8 mars autrement.

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Le don est composé, entre autres, de sacs de riz, du sucre, de l’huile, du détergeant, du savon et des vêtements. Les femmes de SUNU Assurances Burkina Faso ont témoigné leur solidarité aux femmes déplacées internes à Ouagadougou. Tchouambé Fore, représentante des femmes de SUNU Assurances, a fait savoir que c’est un coup de cœur qui les a touchées.

« Chaque année, on était dans les festivités. On s’est dit qu’en tant qu’assureurs, il faut faire quelque chose qui honore les femmes. Vu la situation sécuritaire et humanitaire que nous vivons actuellement au Burkina Faso depuis quelques temps, on s’est dit que cette année il faut aider nos mamans, nos sœurs et nos enfants.

Aujourd’hui, nous avons décidé d’abandonner nos ordinateurs, nos stylos, le téléphone et de venir voir nos sœurs et leur apporter quelques choses », a-t-elle signifié. Elle signalé que c’est une cotisation de l’ensemble des femmes de SUNU Assurances.

Les femmes de SUNU Assurances solidaires avec les femmes déplacées internes à Ouagadougou
Les femmes de SUNU Assurances solidaires avec les femmes déplacées internes à Ouagadougou

En plus, Jean-François Kambou, directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, a rappelé que cette activité tenait à cœur le personnel féminin.

« Notre métier c’est l’assurance. C’est d’accompagner les populations à faire face surtout à atténuer les conséquences financières des risques auxquels ces personnes sont exposées et également leurs biens. Ce geste des femmes de SUNU rentre en droite ligne de nos missions en tant qu’assureurs », a-t-il souligné.

Fuyant les exactions des terroristes, la population est à la recherche d’un refuge sécurisé. Venues, entre autres, de Tikaré, de Djibo, de Kongoussi, de Titao et d’Arbinda, ces femmes ont trouvé refuge dans l’arrondissement N°9 de Ouagadougou.

La présidente de l’Association des femmes rurales pour le développement et la solidarité (AFRUDS), Awa Diallo, accueille des déplacés internes à Ouagadougou. Elle a salué le geste du donateur du jour. Elle a indiqué que ce geste va permettre de soulager un tant soit peu la souffrance de ces familles.

Elle a révélé que le nombre des déplacés internes ne fait que croitre de jour en jour.  «  A pied, en bus, elles proviennent essentiellement des localités de Kongounssi, de Dori, de Djibo, Titao, et d’Arbinda. C’est sous des arbres dans les familles d’accueil qu’elles logent. Ce matin j’ai recensé plus de 100 personnes », a-t-elle relaté.

Awa Diallo a révélé qu’une fois que la personne déplacée interne se présente, elle essaie de trouver une famille d’accueil pour éviter de les laisser errer dans la nature. A l’écouter, le besoin crucial c’est le logement, l’alimentation et des vêtements. Elle a précisé que des femmes sont venues avec une seule tenue depuis plus de 6 mois.

Tour à tour, des femmes déplacées ont relaté les conditions dans lesquelles elles ont quitté leur localité d’origine. Fatimata Gadiaga, déplacées internes venant de Djibo, a remercié les donatrices du jour.

« Nous avons été débarquées de nos maisons. Tout ce qui te préoccupe, c’est de t’en fuir avec tes enfants pour sauver nos vies. D’autres sont restés sur la route à cause de la faim. Il n’y a pas de nourriture dans la ville de Djibo. Ici c’est grâce à la mendicité que nous survivons. Nos enfants sont désormais déscolarisés », a-t-elle déclaré.

8mars des femmes de SUNU Assurances
8mars des femmes de SUNU Assurances

Egalement, Sita Maïga, une autre déplacée a expliqué quand les terroristes ont sommé la population de quitter les lieux, le village a commencé à se vider. «On était au marché et les terroristes ont mis le feu. C’est à travers des charrettes et autres moyens de fortune que nous avons pu rejoindre Ouagadougou. Une fois au marché, quand les terroristes arrivent tout ce que tu peux faire c’est d’attraper la main de ton enfant et te sauver. C’est ainsi que beaucoup ont abandonné leur localité d’origine sans rien », a-t-elle relevé.

L’ensemble des déplacés internes ont souhaité que la paix revienne au Burkina Faso afin de repartir dans leur localité et de gagner dignement leurs vies.

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Un commentaire

  1. If nothing else I own bag like red, white plus blue bag held in first caption. I wish my smiling face was in middle of all those happy appearing women. That would be heaven on earth. I know you guys will duly manage situation with meaningful participation of people living in tents in Sacramento California. You all wrong. Those people encourage my will to achieve. There is much talent here including in GJJ (Gordy, Jackson, Johnson group).
    It. It

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