Unir l’Afrique : 19 marcheurs panafricains ont rallié Bamako-Ouaga en 22 jours de marche

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Dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et le Mali, une dizaine de jeunes engagés ont effectué une caravane de marche de Bamako à Ouaga. Après 22 jours de marche, ils sont enfin arrivés à Ouagadougou, le mardi 21 mars 2023, où ils ont exprimé de vives voix leur soif de voir les peuples africains unis.

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Un certain 27 février, ils quittent la capitale malienne avec pour destination Ouagadougou la capitale politique du Burkina Faso. Entre soif, fatigue, et malaise, ils ont enfin posé les pieds sur la capitale burkinabè, ce 21 mars 2023, après 22 jours de marche.

Drapeaux malien et burkinabè en main, ces jeunes issus de nationalités malienne, burkinabè, guinéenne et congolaise ont rallié Ouagadougou avec pour objectif d’exprimer aux autorités burkinabè leur envie de voir une Afrique unie.

Sangaré, le marcheur âgé de la soixantaine

« Aujourd’hui, l’Afrique doit se réveiller, les Africains commencent à se réveiller car les trois présidents, Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, Mamadi Doumbouya, ces trois présidents, on doit les soutenir pour que l’Afrique soit unie, pour que ces 24 pays soient les États unis d’Afrique… Aujourd’hui, si les deux frères Assimi Goïta et Ibrahim Traoré se donnent la main pour que le Mali et le Burkina soient un seul pays, nous, on ne peut que les soutenir, parce qu’ils ont pris notre chemin. Nous, on n’a pas pris leur chemin, c’est eux qui ont pris notre chemin, le panafricanisme », s’est exprimé le sexagénaire, Sangaré.

862 Kilomètres, c’est la distance effectuée par ces 19 jeunes en vingt-deux jours. A entendre Youssouf Boiri, point focal des marcheurs panafricains Bamako-Ouagadougou, cette action a tout son sens quand on sait qu’elle œuvre à la suppression des frontières Burkina-Mali, pour plus d’union, entre ces deux peuples.

« Nos pères fondateurs nous ont montré depuis l’antiquité que ces pays sont un seul pays. Il n’y a pas deux pays, ni trois pays, c’est un seul pays. Quand on parle de la fédération, les gens pensent qu’on va avoir un seul président, non ce n’est pas ça. La fédération c’est pour le peuple. La frontière qui nous divise, c’est pour supprimer ces frontières. Ces frontières ont été amenées par l’impérialisme pour nous diviser. Aujourd’hui pour se développer il ne faut pas qu’il y ait une frontière entre ces pays… S’il n’y a pas de frontière, c’est l’économie qui sera boostée, s’il n’y a pas de frontière, c’est la souveraineté », a-t-il avancé.

Youssouf Boiri, point focal des marcheurs panafricains Bamako-Ouagadougou

Ces marcheurs panafricains ont été accueillis par un public chaleureux qui ne manquait d’exprimer leur enchantement. Dans cette foule de jeunes de diverses nationalités, les hymnes nationaux du Burkina et du Mali ont été entonnés en chœur, comme pour témoigner leur soif de voir ces pays devenir un…

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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