72 heures de la femme diplomate : Pour plus de présence féminine dans la diplomatie au Burkina Faso

(Ouagadougou, mardi 28 mars 2023) La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, S.E Madame Olivia ROUAMBA a lancé ce 28 mars 2023, la première édition des 72 heures de la femme diplomate au Burkina Faso.  Initiée par la cellule genre du département des Affaires étrangères, cette première édition qui a pour marraine l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique, madame Sandra CLARK, se tient sous le thème « Femme et diplomatie au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».

Ces 72 heures de la femme diplomate sont selon la ministre ROUAMBA, une occasion de donner de la visibilité au métier de la diplomatie. De façon spécifique, elles permettront dit-elle de mettre l’accent sur la participation de la gente féminine dans la bonne marche du ministère des Affaires étrangères.

Tout en soulignant les difficultés liées au métier de la diplomatie, en particulier pour les femmes, S.E. Madame Olivia ROUAMBA a indiqué que « La diplomatie burkinabè a besoin dans le contexte actuel de plus de synergie entre les femmes et les hommes afin d’engranger plus de résultats et atteindre les objectifs assignés au département ».

Les 72 heures de la femme diplomate serviront alors de cadre de réflexion sur les défis diplomatiques du moment, et cela, en vue de proposer une meilleure contribution des femmes diplomates au rayonnement du Burkina Faso à l’international.

Plusieurs activités sont à l’ordre du jour notamment des communications sur les attributions et missions du ministère, le leadership féminin, le droit des femmes  mais également des partages d’expériences a précisé la présidente de la cellule genre, madame Fatou Angélique BESSIN.

Notons qu’un hommage particulier a été rendu aux pionnières de la diplomatie au Burkina Faso au lancement de ces 72 heures de la femme diplomate.  Occasion pour Madame Anne KONATÉ, ancienne ambassadeur à la retraite, d’inviter la génération actuelle au travail, à la formation et à l’information car dit-elle « le diplomate doit avoir une culture générale élargie ».

Source : DCRP/ MAECR-BE