Burkina Faso : La commission consultative du travail a 72h pour réajuster deux documents pour un environnement de travail saint
La commission consultative du travail tient sa 1ère session ordinaire 2023, du mercredi 29 au vendredi 31 mars 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre de 72h entend réfléchir sur deux documents en lien avec le travail afin de parvenir à des résultats qui vont permettre d’améliorer l’environnement du travail au Burkina Faso.
La Commission consultative du travail, composée en nombre égal de représentants d’employeurs et de travailleurs, est chargée d’émettre des avis motivés sur toutes les questions relatives au travail, à la main d’œuvre et à la sécurité sociale pour l’amélioration de l’environnement du travail.
C’est en rapport à cette mission qu’elle a ouvert sa première session ordinaire 2023, ce mercredi 29 mars, pour réfléchir 72h de temps, sur des documents qui vont permettre de parvenir à cet objectif. Il s’agit concrètement, selon le représentant du ministre en charge du travail, Mohamed Savadogo d’examiner le projet de décret portant sur les conditions de travail des professions et branches d’activités non régies par la convention collective et le projet d’arrêté conjoint portant nomination d’assesseurs des tribunaux du travail.
« Le projet de décret portant sur les conditions de travailleurs des professions et branches d’activités non régies par une convention collective, adopté en 2010 a, dès son adoption, fait objet de récrimination aussi bien des participants du droit du travail que des partenaires sociaux. Cela, au regard de l’inadaptation de la grille de classification des emplois et de l’absence de grille salariale. Sa relecture était donc souhaitée de tous », a déclaré Mohamed Savadogo.
Pour le directeur général du travail, Roland Sawadogo, ce décret soumis à la relecture depuis son adoption ne permettait pas la mise en œuvre du bon environnement de travail et il fallait un tel cadre pour réfléchir sur une solution.
« Pour la convention collective, il y a la plus part des chauffeurs routiers qui ne sont pas pris en compte. Il y a aussi les travailleurs de maison (aides ménagères) également. Comme on l’a dit, il y avait un problème de classification catégorielle et celui de l’absence de la grille salariale. Ce qui fait que nous sommes obligés de reprendre le dossier pour l’adapter et avoir une bonne mise en œuvre », a-t-il expliqué.
Outre cette question, la commission va également se pencher sur la question du projet d’arrêté conjoint portant nomination d’assesseurs des tribunaux du travail, à écouter le directeur général du travail.
La commission consultative est un cadre de dialogue tripartie institué par le code de travail et qui regorge en son sein un nombre légal d’employeurs et de travailleurs. En son sein figurent également la partie syndicale et une représentation du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB).
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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