Situation des droits humains au Burkina en 2022 : Amnesty international Burkina appelle au respect du « droit international humanitaire »
Le rapport annuel 2022-2023 d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde a été présenté ce mercredi 29 mars 2023 à Ouagadougou. Également une occasion pour la représentation au Burkina Faso de dresser la situation des droits humains dans le pays.
Aziz Kabré, Coordonnateur campagne et action à Amnesty international Burkina Faso, sur la situation des droits humains au Burkina Faso en 2022, a fait remarquer que « des groupes armés et les forces gouvernementales ont commis de graves violations de droit international humanitaire et le conflit armé a continué à saper les droits à l’alimentation, le droit à l’eau, le droit à la santé, le droit à l’éducation et d’une manière générale, les droits économiques et socio-culturels ».
Le droit international humanitaire a été violé par les groupes armés et les forces gouvernementales, a-t-il aussi laissé entendre. « Pour ce qui concerne les groupes armés, dans le Nord et à l’Est du pays, des groupes terroristes, plus précisément le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ont bloqué l’accès à plusieurs villes et l’approvisionnement commercial de celles-ci. Il n’y avait non plus la possibilité de convoyer du matériel médical, des denrées alimentaires… », a-t-il cité en exemple.
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A ces violations, Aziz Kabré a ajouté les violations de droits à la liberté d’expression ; à la vérité, à la justice et à des réparations. Pour le dernier élément cité, il a fait savoir « des avancées ». Comme recommandations, « nous demandons aux différentes parties en conflit de respecter le droit international humanitaire ; de ne pas s’attaquer aux civils ; qu’il y ait des garanties pour ce qui concerne la liberté d’expression et d’association ; que les différents Etats travaillent à renforcer la liberté de presse, d’opinion et d’expression ; de travailler à respecter le droit des personnes en déplacement », a-t-il indiqué parmi tant d’autres.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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