Lutte contre la fraude électronique : L’ARCEP outille les magistrats et les officiers de police judiciaire

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L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a ouvert ce lundi 3 avril 2023, une formation à l’endroit du personnel des juridictions et des officiers de police judiciaire sur la lutte contre la fraude dans le secteur des communications électroniques. La session se tiendra du 03 avril au 07 avril à Ouagadougou.  

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C’est pour renforcer les connaissances du personnel des juridictions et des officiers de police judiciaire afin de leur permettre de mener une lutte efficace contre la fraude dans le secteur des communications électroniques que l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes a initié cette session de formation de cinq jours.

« Dans ce contexte d’insécurité où on a besoin de ressources pour l’Etat mais aussi pour lutter contre le terrorisme, il était de bon ton pour nous en tant qu’autorité de régulation des télécommunications de travailler, de faire en sorte qu’il y ait zéro fraude. Plus il y a des fraudes, on aura des revenus qui seront ruinés. La fraude ruine des bases financières des opérateurs, donc de l’Etat.

On a jugé opportun et important d’organiser cet atelier avec les magistrats et les officiers de la police judiciaire pour qu’ils soient mieux outillés, afin de mieux traquer les fraudeurs dans le secteur des télécommunications », a expliqué Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’ARCEP.

Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’ARCEP
Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’ARCEP

Selon ce dernier, durant les cinq jours de formation, les participants seront amenés à comprendre les différentes fraudes possibles dans le secteur des communications électroniques en particulier, celle du détournement de pratiques téléphoniques internationales, du ping call et celle liée à la monnaie électronique. 

Il sera également présenté les enjeux économiques, c’est-à-dire les incidences financières pour les acteurs du secteur des communications électroniques de l’Etat. Enfin, ils seront informés sur les moyens techniques de lutte et de prévention de la fraude ainsi que les meilleures pratiques règlementaires internationales en matière de fraude. 

Wendlassida Patrice Compaoré a ajouté qu’au fil des années, les pratiques des fraudeurs se sont complexifiées. Il a détaillé que « pour commettre ces actes, les fraudeurs ont juste besoin, d’une connexion internet haut débit pour recevoir les appels voix sur IP, des cartes SIM bien chargées des différents opérateurs, d’un routeur qui transforme les données en appel local. 

Le routeur les achemine ensuite dans le SIMBOX qui, à travers ses différentes cartes SIM, les ventile à son tour automatiquement, grâce à une antenne relais aux différents réseaux téléphoniques du pays ».

les participants
les participants

Pour venir à bout de ce fléau qui met à mal le développement des communications électroniques, il faut « une volonté affichée de notre part, des processus clairement maitrisés et des outils pertinents peuvent permettre de vaincre ce fléau », a terminé Wendlassida Patrice Compaoré.

Flora KARAMBIRI

Burkina 24

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