Examen périodique universel (EPU) 2023 : Les préparatifs du passage du Burkina Faso devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies vont bon train

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Plusieurs organisations de la société civile (OSC) burkinabè, sous la coordination du Groupe de recherche-action sur la sécurité humaine (GRASH), ont validé, à l’occasion d’un atelier tenu à Ouagadougou le 3 avril 2023, un rapport alternatif tenant lieu de contribution à l’évaluation des engagements pris par le Burkina Faso pour répondre aux recommandations qui lui ont été formulées lors du précédent Examen périodique universel (EPU).  

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En novembre 2023, l’Etat burkinabè devrait passer devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU). Plusieurs organisations de la société civile (OSC) burkinabè, sous la coordination du Groupe de recherche-action sur la sécurité humaine (GRASH), avec l’appui technique d’Avocats sans frontières Canada dans le cadre du projet PLURIELLES, en vue de contribuer à l’évaluation des engagements pris et des recommandations acceptées par le Burkina Faso, ont validé un rapport alternatif.

Ce rapport alternatif a été élaboré en prévision du prochain EPU du Burkina Faso qui aura lieu en novembre 2023. Il est le fruit d’efforts conjoints entre les OSC et le GRASH, à travers un processus appuyé du projet PLURIELLES, une initiative mise en œuvre par le consortium d’organisations de coopération internationale Santé Monde, Avocats sans frontières Canada et SOCODEVI, grâce au soutien financier d’Affaires mondiales Canada.

Dr Moctar Diallo, Directeur pays du projet PLURIELLES et représentant de l’organisation Santé Monde au Burkina Faso.

« Le projet PLURIELLES vise le renforcement de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Le Burkina Faso s’est engagé en 2018 à prendre certaines actions pour améliorer ce domaine important de la santé. C’est l’occasion en 2023 pour lui d’aller rendre compte à ses pairs de ce qu’il a entrepris comme actions.

Nous encourageons aussi la société civile à jouer son rôle de veille et à faire le plaidoyer auprès du Gouvernement pour le bien-être des populations en général et des femmes et adolescentes en particulier », a expliqué Dr Moctar Diallo, Directeur pays du projet PLURIELLES et représentant de l’organisation Santé Monde au Burkina Faso.

Parallèlement, a-t-il poursuivi, nous accompagnons la production de ce rapport alternatif par un ensemble d’organisations actives dans les domaines de la défense des droits humains et de la santé de la reproduction ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’idée étant, « de présenter ce rapport, qui est basé sur des données collectées dans les centres de santé, et auprès des ONG œuvrant dans le domaine de la santé de la reproduction, pour contribuer aux réflexions et aux efforts de plaidoyer pour que les conditions des femmes et des adolescentes puissent s’améliorer en termes de santé sexuelle et reproductive », a indiqué M. Diallo.

Recommandations du rapport alternatif

Daouda Ouattara, chargé de projet au GRASH.

Plusieurs recommandations sont contenues dans ce rapport. « Allouer les ressources nécessaires pour rendre disponibles et accessibles les services de santé sexuelle et reproductive, les soins obstétricaux d’urgence et l’éducation à la vie familiale ; rendre disponibles les centres d’accueils pour les femmes victimes de violences basées sur le genre ; également, essayer de rendre effective la question de l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi et autres», a essentiellement cité Daouda Ouattara, chargé de projet au GRASH.

Au sortir de cet atelier, M. Ouattara dit être bien outillé pour faire entendre la voix des OSC lors du prochain EPU. « Nous sommes prêts pour le rendez-vous de novembre 2023, parce que le rapport tel que rédigé nous donne suffisamment d’arguments, suffisamment d’éléments pour affronter ce rendez-vous », a-t-il dit.

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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