Prise en charge des familles des FDS tombées au front : L’association Go Paga et l’ONG américaine TAPS engagent une synergie d’actions
L’ONG américaine TAPS (Tragedy Assistance Program for Survivors) est en visite d’échange et de partage d’expérience avec l’association Go Paga, au Burkina Faso. Les deux structures humanitaires ont décidé d’accorder leurs violons dans la prise en charge des familles des éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés au front.
Ce samedi 08 avril 2023, un moment d’échange et de partage d’expérience est engagé entre l’Association Go Paga, qui travaille en collaboration avec l’action sociale des armées du Burkina Faso pour venir en aide aux familles des Forces de Défense et de Sécurité tombées sur les champs de bataille ainsi que les blessés de guerre, et TAPS (Tragedy Assistance Program for Survivors), une ONG américaine engagée dans la prise en charge des familles de soldats de l’armée américaine aux Etats Unis.
Cette organisation(TAPS) qui capitalise 30 ans d’expérience dans le social auprès de l’armée américaine « a vu ce que nous faisons au Burkina, et a souhaité venir voir si c’était vraiment réel », a introduit Fadima Kambou dit madame Go Paga, l’initiatrice du programme Go Paga.
La première visite de Bonnie Carroll, la responsable de TAPS en Afrique est une opportunité pour jeter les bases d’une collaboration, « pour pouvoir accompagner nos deux pays dans la prise en charge de nos héros », a laissé entendre Madame Go Paga.
Depuis sa création, l’Association Go Paga « En avant la femme », compte des résultats palpables de son engagement auprès des familles des armées. Elle a mis en place des centres de formation, des Groupements de Compagnies Républicaines de Sécurité (GCRS) de Ouagadougou, au Camp Sangoulé Lamizana. Egalement, la construction d’un centre de formation pour les veuves est en cours à Kaya, et bientôt à Fada et à Ouahigouya, informe Madame Go Paga.
La président de l’ONG TAPS a, en marge de ce cadre d’échange et de partage d’expérience entre les structures humanitaires, effectué une visite sur les tombes des militaires tombés sur les champs de guerre contre le terrorisme au Burkina Faso.
Egalement, le Centre d’éducation et de promotion sociale de la Police nationale basé au sein du Groupement des Compagnies Républicaines de Sécurité (GCRS) de Ouagadougou a accueilli la délégation. Ce centre est l’une des réalisations de Go Paga accueillant une quarantaine de veuves et une soixantaine d’enfants des FDS endormies sur les champs d’honneur.
« Nous formons les femmes, nous les autonomisons, on leur apprend à pêcher le poisson, nous scolarisons les enfants, tout ça, en coordination avec l’action sociale des armées. Nous aidons aussi dans la prise en charge des blessés avec l’accord de la hiérarchie militaire », a fait savoir Fadima Kambou.
A l’occasion, les deux structures ont signé un partenariat pour une synergie d’actions. « Je suis ici grâce au partenariat qui existe entre TAPS et l’association Go Paga au Burkina Faso. Nous cherchons à travailler à créer un programme qui va faciliter et aider les familles des Forces de Défense et de Sécurité qui sont tombées en défendant leur pays », a souligné Bonnie Carroll, la responsable de TAPS.
Le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire depuis 2015, et Go Paga entend jouer pleinement sa partition. « Pour nous, c’est de notre rôle en tant que civils d’aider notre pays. Mon intérêt c’est que demain ces enfants puissent être reconnus comme des enfants de nos héros et qu’avec eux, on puisse hisser haut les couleurs de notre pays », a terminé Fadima Kambou.
Akim KY
Burkina 24
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C’est une très bonne initiative mais nous somme d’accord que ça ne peut pas remplacer cette personne qu’ils ont perdu