Ouagadougou : Une supposée implantation d’un pylône sur une parcelle à usage d’habitation suscite la colère des riverains
Une supposée implantation d’un pylône d’une compagnie de téléphonie mobile sur une parcelle à usage d’habitation suscite la colère des habitants du quartier Slimiri à Kamboinsin dans l’arrondissement N°9 de Ouagadougou. Ce mercredi 19 avril 2023 une équipe de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) est allé à leur rencontre.
Les habitants et les riverains du quartier Slimiri à Kamboinsin de Ouagadougou se sont mobilisés pour faire bloc contre le projet de l’implantation d’un pylône d’une compagnie de téléphonie mobile sur une parcelle à usage d’habitation.
Sur le site concerné, les habitants du quartier attestent avoir aperçue des opérateurs à plusieurs reprises en train de prendre des mesures et effectuer des tests. Après des enquêtes à leur niveau, ils ont fini par se rendre compte que ces tests ont pour objectif d’implanter une antenne de relais d’une téléphonie mobile.
Le site étant destiné à usage d’habitation et étant au milieu d’autres concessions, les habitants estiment qu’il est inadmissible que cette antenne relais soit implantée, pour des raisons de santé avancent t-ils.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ayant reçu une lettre de refus de l’implantation de cette antenne dont elle n’était pas au courant ultérieurement, s’est rendue sur le site ce mercredi 19 avril 2023. L’objectif était de constaté de visu ce dont il s’agit réellement. Sur place, des discussions avec des habitants contestataires se sont engagés afin de mieux élucider cette affaire.
Au sortir des échanges, les habitants, par la voix de leur porte-parole, Lamine Bayala, n’est pas du tout satisfait des explications avancées par les agents de l’ARCEP.
« Quant aux éléments de réponses que l’ARCEP a donné, en tant que riverain et en tant que voisin direct du site concerné, je ne suis pas trop rassuré vu les enjeux et l’impact probable de ces antennes-là sur la santé. En tant que père de famille, et responsable de famille comme tout le quartier d’ailleurs, nous restons sur notre soif… », a laissé entendre Lamine Bayala.
Pour eux, il est impossible d’avoir pour voisin « un tas de ferrailles ». Lamine Bayala révèle qu’il y a un flou autour de cette histoire d’implantation vu que l’ARCEP n’a encore pas donné d’autorisation. Quoi qu’il en soit, ces habitants ont affirmé qu’ils ne se laisseront pas faire et entamerons dans les prochains jours d’autres formes de lutte.
« En termes de lutte nous demeurons toujours mobilisés. Le principe qui guide cette bataille est un principe de précaution. Faisant des recherches on n’a vu aucune étude qui démontre qu’il n’y a pas de façon absolue des impacts sur la santé. Cela fait que nous sommes toujours apeurés. Nous envisageons donc de nous constituer en association de façon formelle, de faire une pétition, de rentrer en contact direct avec le propriétaire supposé du terrain afin de savoir ce qu’il en ait réellement…Nous restons mobilisés », a insisté Lamine Bayala.
A noter que les agents de l’ARCEP ont fait savoir que le dossier d’implantation du pylône n’est pas encore parvenu à leur niveau. Cependant, les agents demandent aux habitants de patienter.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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Tous ceux qui se plaignent possèdent un téléphone portable. Qui a donc accepté être voisin d’un pylône pour que eux puissent voir la connexion. Quelles études ont ils menées pour aboutir à cette conclusion.