Burkina Faso : Le PAIF PME enregistre un bilan satisfaisant à mi-parcours

Plus de trois ans après sa mise en œuvre, les acteurs du projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF PME) se sont réunis ce mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, pour faire un point stratégique de ce qui a été réalisé à ce jour.

Dans l’optique d’améliorer l’environnement des petites et moyennes entreprises, le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale ont signé une convention de financement en 2019, qui a occasionné la naissance du Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF PME).

De manière précise, le PAIF PME s’attaque aux principales difficultés rencontrées par les femmes, les agriculteurs et les PME à accéder aux produits et services financiers. Plus de trois ans après son existence, il était opportun pour les acteurs de faire une halte, histoire de voir l’évolution du projet. A entendre les premiers responsables, plusieurs réalisations ont été faites à la date d’aujourd’hui, depuis la mise en œuvre du projet.

« A la date d’aujourd’hui, nous avons touché environ 7200 personnes, sur un objectif de 12 000. Nous avons pu mettre également à leur disposition pratiquement plus de 30 milliards de F CFA. Avec ces 30 milliards, ils ont pu accorder plus de 116 millions de dollars en termes de crédit. Au-delà des crédits qu’on a pu accompagner au niveau de la SOFIGIB, nous avons accompagné également la formation d’un certain nombre d’acteurs qui concerne les PME et autres », a cité Séraphin Kientega, coordonnateur national du projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises.

Au regard donc de ces réalisations, Séraphin Kientéga soutient que les résultats sont assez plaisants, et reste tout de même des améliorations, question d’atteindre au plus vite les résultats. Pour alors parvenir à ces résultats, Tenin Fatimata Dicko, spécialiste principale du secteur financier avec la Banque Mondiale a laissé entendre qu’elle est à l’écoute à toutes propositions allant dans le bon déroulement des choses.

« C’est un projet. Nous on est en appui aux autorités du Burkina. Aux partenaires de mise en œuvre, nous allons discuter avec eux, ils sont les mieux placés pour savoir ce qu’il faut changer, et nous notre rôle en tant que Banque Mondiale, c’est de regarder qu’est ce qui est fait et qu’est ce qui est proposé, est ce que c’est adapté, est ce que les acteurs nationaux savent mieux ce qui est adapté à la situation. Nous on est en appui conseil, à ce qu’ils vont proposer pendant cette semaine et on ira dans ce sens », a-t-elle révélé.

Il faut rappeler que ce projet est estimé à un coût global de 60 milliards 500 millions de FCFA. Le projet s’étend sur une durée de six ans.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24