Introduction de l’oxymètre dans la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au Burkina : Les acteurs font le point des activités
L’ONG Terre des Hommes a organisé la 3e session de travail de l’introduction de l’oxymètre de pouls dans la consultation de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCME) avec les différents acteurs de la mise en œuvre de ce projet le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou. L’objectif était de faire le point sur des activités entreprises sur le terrain dans le cadre de l’implantation dudit projet.
Cette 3e rencontre qui a réuni essentiellement les acteurs de la société civile s’est voulu un cadre de partage des résultats du plan opérationnel chiffré du projet. «Ça veut dire que le plan qui a permis d’avoir une planification des activités et de leur coût de mise en œuvre de l’oxymètre de pouls au niveau national», a expliqué Emma Adama, chef du projet «Amélioré l’identification des détresses respiratoires chez l’enfant» (AIRE) en Afrique de l’Ouest.
Implémenté pour une durée de trois ans et demi, le projet «Amélioré l’identification des détresses respiratoires chez l’enfant en Afrique de l’Ouest » (AIRE) tend à sa fin. Un satisfecit en termes de ce qu’ils ont pu obtenir comme résultats immédiats c’est ce que note Emma Adama.
«Au niveau plaidoyer, on pu rencontrer l’ensemble des couches d’acteurs concernés par le projet à savoir au niveau du ministère de la santé, au niveau des partenaires et financiers, de la société civile et aussi au niveau des sociétés savantes. Et nous avons pu porter la question de la problématique de l’oxymètre de pouls à niveau où le comité de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCME) au niveau national a accepté et adopté l’oxymètre de pouls dans les ordonnances PCME. Et nous pensons aussi que nous allons en arriver à passage à l’échelle de façon nationale», admet-il.
Emma Adama définit l’oxymètre de pouls comme un dispositif médical qui permet de mesurer le niveau de saturation en oxygène dans le sang humain.
«Et on a dans le cadre de ce projet conduit des études qui ont montré que la baisse de niveau de saturation en oxygène existe au niveau des patients depuis le niveau périphérique jusqu’au niveau des centres référence c’est-à-dire des hôpitaux, mais on a su révéler le fait que ces cas ne sont pas négligeables, ils sont assez importants. Et si nous avons à les détecter taux, on pourrait les sauver surtout au niveau des enfants en référant précocement au niveau des enfants où ils peuvent l’oxygène, la solution étant l’oxygène», a-t-il précisé.
Il a ajouté que les études ont montré que plus le niveau saturation est faible, plus l’enfant court 8 fois, le risque de trépasser.«Donc détecter cela précocement les faire référer à temps serait idéal pour faire sauver les enfants. Et que la prévalence des hypoxémies au niveau périphériques est assez importante», a-t-il interpellé.
Concernant l’utilisation, il a rassuré que l’oxymètre de pouls est très « fiable» en termes de mesure et «facile de manipulation, il n’a pas besoin d’un dispositif particulier, c’est-à-dire, on n’as pas besoin de percer la peau pour l’installer, il n’est pas invasif. C’est un appareil très simple qu’on peut utiliser en moins de trois minutes pour prendre la saturation de l’enfant et espérer sauver s’il a une hipoxémie».
Selon Emma Adama, l’oxymètre de pouls coûte un peu moins 150 000 FCFA mais incluant toutes les activités transversales, la formation et tout ce qui va avec, un CSPS qui souhaite s’offrir cette technologie doit débourser un coût moyen de 500 000 FCFA.
Willy SAGBE
Burkina24
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