Danse au Burkina : Aucun métier ne peut nourrir son homme sans la passion, selon Irène Tassembedo
À l’occasion de la journée internationale de danse, la responsable de l’Ecole de danse internationale, Irène Tassembedo, a organisé une séance de danse avec les danseurs professionnels et amateurs le samedi 29 avril 2023 à Ouagadougou afin de célébrer leur art à leur manière.
Faisant l’état de la danse au Burkina, Irène Tassembedo, directrice l’Ecole de danse internationale a affirmé que les Burkinabè commencent de plus en plus à s’intéresser à la danse. «Ça avance quand même pas mal, il y a de la danse un peu partout, il y a des jeunes qui en veulent, qui se battent pour la danse. J’avoue que l’état de la danse au Burkina est en train de faire de grands pas», a-t-elle argumenté.
Toutefois, elle déplore le manque d’organisations et de soutien pouvant booster le secteur. Cependant, Irène Tassembedo veut faire connaître davantage la journée internationale de la danse afin de susciter plus d’engouement autour de cet art au Burkina.
«Je sais qu’il y a 3 ans de cela, j’organisais la même activité ici (espace aéré BCEAO), on était moins nombreux mais aujourd’hui, on est plus nombreux. Ça veut dire que les gens sont intéressés et viennent voir ce que nous faisons. Même dans le spectacle, il y a quelques années, il n’y avait pas autant de monde, il y avait beaucoup plus d’expatriés que des Burkinabè mais maintenant nos salles sont remplies de beaucoup de Burkinabè et d’expatriés. Donc ça veut que ça marche (…)», a-t-elle poursuivi.
Pour Irène Tassembedo, aucun métier ne peut nourrir son homme sans la passion de celui ou celle qui l’exerce. « La danse pareille, si on aime ce qu’on fait, si on met de la passion, on arrive à faire. Sinon quel métier nourrit son homme ? Même les banquiers, ils travaillent avec l’argent mais ce n’est pas leur argent, c’est notre argent. Tous les métiers nourrissent leur homme, il faut juste mettre de la passion», a-t-elle soutenu.
À l’entendre, la danse est un art qui peut voyager partout sans avoir besoin d’un interprète. «La danse c’est un art qui n’a pas besoin de parler, ça (la danse, ndlr) se voit, ça se sent (…) Si je vais danser à Tokyo, je n’ai pas forcément besoin de parler japonais et mon message sera compris», a-t-elle bouclé.
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