SNC 2023 : C’est aussi la gastronomie !

Depuis le samedi, l’affluence de la ville de Sya n’est plus la même, ce, grâce à la 20e édition de la SNC qui bat son plein. Si la biennale est un tapis rouge pour mettre en lumière la culture burkinabè, c’est aussi un carrefour pour les festivaliers d’égayer leurs papilles gustatives, avec les bars et restaurants qui se sont dressés pour la cause. 

Brochettes, frites, merguez, poisson, poulets, se font arracher sur le site de la SNC. Déjà à l’entrée, dans l’espace aménagé pour les maquis et restaurants, un cocktail de saveurs nous accueille. Juste à gauche, se situe le stand de Hamidou Tapsoba. De loin, une machine s’est dressée et encore juste au-devant de la machine, des morceaux de viande sont soigneusement classés : C’est le Kebab, nous enseigne-t-il.

« Le Kebab, il y a des gens qui font avec le poulet, mais ici nous on fait avec la viande de bœuf. Pour l’assainissement, on le fait avec l’ail, moutarde, le curcuma, le persil, et un peu de gingembre. Chez les Turques, eux ils font avec le pain, et du poulet, mais moi j’ai essayé de réadapter à ma façon, puisqu’ici c’est rare de voir quelqu’un consommer le pain dans les festivals », a-t-il détaillé.

Chose qui est beaucoup prisée par les festivaliers, en témoigne Debora Soulama, qui pour sa première fois est séduite par la création de Hamadou. D’ailleurs, le boucher dit avoir se taper une bonne recette, depuis le début de la biennale.

« Depuis qu’on a commencé, on a constaté que les gens aiment ça beaucoup. Par jour on peut vendre 20 kilos et plus. Le kilo coûte 3000 FCFA, donc on peut dire qu’on fait de bonnes recettes. Par exemple aujourd’hui on a vendu plus de 10 kilos depuis le matin », renseigne Hamidou Tapsoba.

Un peu devant le stand de Hamidou se dresse celui de Jean Paul Koussoubé. A l’approche du stand de celui-ci, des poulets piqués, poissons braisés et des brochettes nous disent bonjour. Comme Hamidou, le vendeur de Kebab, Jean Paul Koussoubé se frotte aussi les mains.

« Ici, on vend des poulets piqués, des poulets flambés, des poissons braisés, des merguez, et de la friture.  Déjà depuis l’ouverture, on a vendu plus de 80 poulets, et bien d’autres de ses produits. Avant la fin de cette édition, je compte vendre plus de 300 poulets », a-t-il souhaité.

Outres ces grillades, les mets locaux et des boissons locales sont également de la partie. C’est d’ailleurs le coté gastronomique qui guide certains festivaliers sur le site de la SNC.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24