Gestion de la transition : L’Union interparlementaire apporte son expertise au parlement burkinabè
Martin Chungong, le Secrétaire général (SG) de l’Union interparlementaire (UIP), a eu une journée d’échanges et de travail avec l’Assemblée législative de transition (ALT) ce samedi 20 mai 2023 au sein de ladite institution.
C’est par une audience qu’a débutée la journée d’échanges et de travail entre le Secrétaire général (SG) de l’Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong et l’Assemblée législative de transition (ALT).
« L’audience que nous avons eue avec le SG de l’UIP nous a permis d’échanger et d’expliciter la situation du Burkina Faso. Il a été question de la situation sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays », a fait savoir Dr Ousmane Bougouma, président de l’ALT.
S’en est suivie une séance de travail qui a vu la signature d’un protocole d’accord. « Ce protocole d’accord matérialise la coopération et l’accompagnement que l’Union interparlementaire veut s’engager à apporter à l’Assemblée législative de transition et plus globalement à la transition et au peuple burkinabè.
Il vise à apporter un appui technique à l’ALT dans ses missions régaliennes, mais aussi apporter un appui aux députés en termes de formation pour que nous soyons plus outillés pour prendre en charge les missions qui nous sont confiées par la Charte de la transition et par la constitution », a-t-il expliqué le sens de la signature du protocole.
Pour Martin Chungong, en tant que faîtière des parlements du monde entier, l’UIP a l’obligation et le droit d’accompagner ses membres surtout ceux qui sont en difficultés. « Le protocole d’accord que nous venons de signer vise à matérialiser cette volonté d’accompagner l’ALT.
Nous avons des expériences et expertises en matière de gestion de certains dossiers y compris les transitions, des dossiers concernant le fonctionnement d’une Assemblée de transition, les réformes qui peuvent être opérées en vue d’établir les fondations très solides pour une ouverture pour une nouvelle société », a-t-il indiqué.
L’UIP n’a d’ailleurs pas tari de recommandations à l’endroit du parlement burkinabè. « Il faut que la nouvelle société burkinabè soit fondée sur des organes solides dont un parlement ; des institutions porteuses de la démocratie qui sont représentatives, inclusives ; des institutions qui incarnent la réelle volonté du peuple et qui sont à mesure de mettre en œuvre des actions destinées à satisfaire les besoins de ce peuple.
C’est bien de faire des choses ; il faut que le peuple soit informé, au courant de ce qui se passe ici pour apporter leur contribution dans la bonne marche des institutions. Il faut que les autres institutions de la République soient transparentes, accessibles parce que c’est ça qui crée des problèmes ; les institutions sont fermées », a formulé Martin Chungong.
Du haut de son expérience et son expertise, la faîtière des parlements du monde entier a aussi conseillé son membre burkinabè. « D’après notre expérience, j’ai dit que nous voulons démystifier le pouvoir. Le pouvoir n’est pas destiné à créer des demi-dieux, c’est des êtres humains ordinaires qui se mettent au service du peuple.
Il faut que ces êtres humains se mettent dans la peau du peuple ordinaire pour mieux comprendre leurs préoccupations et mieux les servir et non pas de se servir. Il faut mettre en place des institutions qui vont résister à l’épreuve du temps, des crises parce qu’il y aura toujours des crises, mais si vous avez des institutions solides, ces institutions vont perdurer pour le grand bénéfice du peuple burkinabè », a prodigué M. Chungong.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Djemal Saddam El Abdallah SIBA
Burkina 24
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