Santé : Le dépistage et le vaccin pour zéro cancer du col de l’utérus
La Coalition Burkinabè contre le Cancer (COBUCAN) et ses partenaires ont initié une formation à l’endroit d’une soixantaine d’hommes et femmes de médias sur le cancer du col de l’utérus. Cette formation s’inscrit dans le cadre du plaidoyer pour l’élimination de ce cancer. Elle aura l’avantage de faciliter la compréhension et l’appréhension des journalistes sur ce cancer qui constitue une grande part dans la mortalité des femmes. C’était sous le patronage du ministère en charge de la communication, et sous le parrainage de la secrétaire générale du ministère de la santé et de l’hygiène publique.
« Toutes les deux minutes, une femme meurt du cancer du col de l’utérus dans le monde. Le cancer du col de l’utérus est le 2e cancer de la femme le plus fréquent au Burkina Faso lié à un virus ».
C’est le triste constat qui a conduit la coalition Burkinabè contre le cancer à organiser une session de formation pour informer les Hommes de médias sur les conséquences désastreuses du cancer du col de l’utérus s’il n’est pas détecté à temps.
L’objectif au terme de cette journée de formation était de donner des bonnes notions de base aux journalistes afin de leur permettre de faire une bonne communication, compréhensive, digeste et véridique à l’endroit des populations, pour les conduire dans les centres de santé.
Nayi Zongo enseignant chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo en cancérologie et président du COBUCAN a expliqué que le dépistage est l’unique moyen de prévenir le cancer du col de l’utérus, mais, les femmes, principales concernées ne se rendent pas dans les hôpitaux pour le faire.
« L’objectif du COBUCAN c’est de sensibiliser la population, c’est de faire des plaidoyers pour que la mortalité par cancer de façon globale diminue au Burkina Faso, particulièrement la mortalité liée au cancer du col de l’utérus.
Dans ce sens, nous avons pu constater que le gouvernement et les hôpitaux font de grands efforts, malgré tout la mortalité liée au cancer du col de l’utérus ne fait que croitre. Cela est lié à un seul aspect, c’est le retard du diagnostic. Les femmes mettent beaucoup de temps avant de venir dans nos hôpitaux », a-t-il instruit.
Le dépistage des lésions précancéreuses et la vaccination pour venir à bout du cancer du col de l’utérus…
Aujourd’hui, le message est clair : Inciter toutes les femmes à aller vers le dépistage et à vacciner les petites filles âgées de 10 ans.
Conscient de la force que revêtent les médias et de leur rôle important dans la communication, la COBUCAN a décidé de les joindre à la lutte contre ce mal. En effet, selon les chiffres, malgré la gratuité du dépistage et du traitement, l’on note une adhésion de moins de 15 % au Burkina Faso. L’offre du dépistage et des soins y est mais la demande non.
« Nous, nous avons peut-être le savoir scientifique, mais ceux qui peuvent parler à la population pour les pousser à aller dans les centres de santé et bénéficier du dépistage des lésions précancéreuses et la vaccination des filles qui est gratuite grâce au gouvernement à travers le ministère de la santé, ce sont les hommes et femmes de médias », a ajouté Nayi Zongo en sus.
Désormais, toutes les femmes doivent se mettre à l’idée qu’aller vers le dépistage et la vaccination des jeunes filles, c’est choisir d’éliminer définitivement le cancer du col de l’utérus au Burkina Faso.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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