50 ans d’existence du CILSS : Les acteurs en conclave à Ouagadougou
Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), à l’occasion de ses 50 ans d’existence, organise, ce 15 juin 2023 à Ouagadougou, une table ronde sous la thématique « 50 années de partenariat, acquis et perspectives pour le financement durable du CILSS ». L’objectif de cette rencontre est de partager les acquis et enseignements des partenariats, et explorer les pistes de financement durable du CILSS.
1973 à 2023, cela fait 50 ans que le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) existe. Après un demi-siècle d’existence, le CILSS a jugé opportun de marquer une halte pour une rétrospection et bien sûr examiner les acquis de 50 années d’un partenariat fructueux et de convenir de perspectives pour un financement durable.
A écouter Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS, la question du financement est une question importante, parce que la conjoncture, non seulement au niveau de la région a changé, également la conjoncture internationale. Si aux premières heures de sa création, le CILSS drainait vers lui les financements des partenaires techniques et financiers, force est de regretter que le paysage institutionnel a changé, à entendre le secrétaire exécutif.
C’est fort de ce constat que des perspectives ont été annoncées en vue de garantir au CILSS l’autofinancement du CILSS. « Nous avons des pistes de réflexion sur l’autofinancement du CILSS, parce que le CILSS a développé une expertise qu’il peut vendre.
Il est également d’utilité publique le CILSS, et de ce point de vue, nous pensons qu’il mérite d’être d’avantage soutenu par les États, mais il peut également exercer comme prestataire à la fois pour les États pour d’autres clients, mais également pour les partenaires techniques et financiers. Donc, nous pensons qu’il y a des opportunités pour le CILSS d’assurer une partie au moins de son financement, à moyen terme », a fait savoir Dr Abdoulaye Mahamoudou.
Un demi-siècle de vie, le CILSS enregistre un bilan satisfaisant, à travers les nombreux acquis que ce soit sur la sécurité alimentaire, ou la lutte contre les effets de la désertification ou de la sécheresse, qui sont les deux piliers de l’actions du CILSS, selon toujours le Secrétaire Exécutif du CILSS.
« Dans le domaine de la sécurité alimentaire, le CILSS anime et coanime avec ses partenaires un certain nombre de dispositifs reconnus aujourd’hui au niveau de la région… Dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, le CILSS anime le dispositif de prévision saisonnière pour le Sahel et pour les pays du golf de la Guinée… Dans le domaine de la formation, le CILSS a développé une offre des formations importantes, plus d’un millier de cadres sahéliens et ouest africains ont été formés », a fait savoir Dr Abdoulaye Mohamadou.
Pour cette rencontre dans la capitale du Burkina Faso, et en visioconférence pour ceux qui n’ont pas pu répondre présents à l’appel, des panels animés par des panélistes aguerris feront un partage d’expériences, et aussi proposeront des perspectives pour l’autofinancement du CILSS.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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Despite good work that have been done over last 50 years by CILSS it is coming years that are most important. Number one issue is how do we get enough potable water to interior nations of Africa? It is massive undertaking for desalination of ocean costal water plus transporting by road or/plus rail to interior nations. Hole boring where water may be found will be of equal importance. As unstoppable accelerating Global Warming intensifies plus population increase drain on existing sources of water is draining. We have little time to act plus perform correct action. It likely must be group effort to succeed. We must stop taking this condition lightly plus manage it as if our family life depends on it being properly managed.
Henry Author Price Jr aka Kankan