Protection de l’environnement : Un festival de musique pour l’éveil de conscience
Un tremplin de réflexion sur l’environnement alliant également festivités se tiendra à Ouagadougou du 28 au 30 juillet 2023. La première édition du Festival International de Musique pour l’Environnement (FESIME), puisque c’est de lui qu’il s’agit, annoncé ce jeudi 15 juin 2023, entend à travers des panels, des réflexions, des échanges autour de l’environnement allier du divertissement aux réflexions afin de prévenir sur les enjeux et la nécessité de préserver l’environnement du Burkina Faso.
L’artiste musicien Ibrahim Simporé alias Ras Simposh, a fait selon ses propos, de la protection de l’environnement son cheval de bataille. C’est donc en lien avec cette mission qu’il organise, en partenariat avec l’association Africain Child Project, du 28 au 30 juillet 2023, au sein de l’école Gounghin Nord, la première édition du Festival International de Musique pour l’Environnement (FESIME).
Selon le promoteur, l’idée ici c’est de semer dans l’esprit des gens les différents dangers liés aux catastrophes naturelles afin de susciter une prise de conscience générale. « La fois passée, il y a un gars qui m’a demandé, est-ce qu’avec la situation sécuritaire du pays, si c’est nécessaire d’organiser un festival pour l’environnement.
Mais il faut dire qu’il y a un moment où un professeur alertait sur le danger que court le Burkina Faso et aujourd’hui on vois tous, ce qui se passe. Nous voulons prévenir sur le danger que court également notre environnement qui est d’ailleurs très important », a introduit le promoteur.
Le thème retenu est « La protection de l’environnement dans un contexte sécuritaire difficile ». Outre les différentes prestations artistiques, des scènes de théâtre, trois panels seront proposés dont deux en français et un en langue locale. Une façon pour les organisateurs de mieux faire passer le message.
A écouter le promoteur, la protection de la faune et la flore devrait être une priorité dans les esprits, d’où les différentes configurations du festival afin de toucher le maximum de personnes. « Cette première édition a pour credo l’éveil de conscience de la masse vis-à-vis de la protection de notre patrimoine géologique, animal et floral.
Ce festival international regroupera des milliers de festivaliers venus des quatre coins de la planète à savoir : le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, la Belgique, la Suisse et la Grande Bretagne. C’est donc dans un esprit de veille et de sensibilisation que le FESIME est né pour apporter sa contribution dans la lutte contre le changement climatique », a ajouté Ras Simposh.
Cette première édition est placée sous le patronage de Bertrand P. Tapsoba, inspecteur général des Eaux et Forêts. Pour lui, sur les environ 250 000 hectares perdus chaque année dans le monde rien que 10 000 sont récupérés par l’espèce humain. Donc pas de meilleure justification pour soutenir une telle initiative.
En rappel, ce festival sera un tremplin qui va réunir plusieurs acteurs du domaine pour réfléchir ensemble sur les moyens à court et à long terme dans la protection de l’environnement. A l’occasion, une journée de reboisement, un panel, un partage d’un repas communautaire avec les déplacés internes de Ouagadougou seront également du rendez-vous.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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