Carnet de voyage dans un bus qui… ne se remplit jamais !

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Ouaga-Koupèla, un trajet long de 139 Km, effectué dans l’une des compagnies de transport en commun que compte le pays des Hommes intègres. Nous avons tenté la petite expérience, non sans peine…   

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Vroum !!! Pim Pim !!! Alerte le car de transport en commun dans lequel nous devons embarquer afin de nous rendre à Koupèla, province du Kouritenga, dans la région du Centre-Est, à 139 kilomètres de Ouagadougou. Il est 05h55, le jour se lève peu à peu sur la Capitale. A la gare, les derniers passagers accourent pour ne pas rater ce premier départ de la ligne Ouaga-Tenkodogo prévu pour 6h.

Vroum !!! Pim Pim !!! Alerte à nouveau le bus. Cette fois, c’est l’heure, il faut démarrer car l’un des maîtres-mots de la compagnie de transport, c’est la ponctualité. Et tant mieux, les places sont quasiment pleines. Il est 6h 02 mn, portes et vitres bien fermées, le périple est entamé. Comme à l’accoutumée, nous nous en remettons au bon Dieu, lui demandant de faciliter le trajet.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes à la sortie Est de la Capitale, le car en pleine lancée, décélère, décélère et finit par marquer un arrêt. Tchouuu !!! L’une des portes du bus s’ouvre, deux passagers y font leur entrée. Après près d’une quarantaine de secondes de recherche, les deux places assises restantes pour faire le plein du bus leur sont trouvées. Maintenant plein, le car peut mettre les bouchées doubles, le temps presse, pour d’aucuns.

Halte à la surcharge ! 

A peine avoir repris le chemin, qu’un nouvel arrêt est observé. Un passager de plus dans le car. Quelques minutes plus tard, ce sont deux hommes qui rejoignent le car. Surcharge ! Tant pis pour les passagers, bon deal pour les convoyeurs.

«Diantre, mais où va-t-elle s’asseoir ?», nous nous interrogeons à la vue d’une nouvelle passagère. Non, deux, car elle est suivie d’un garçonnet. «C’en est de trop, le car fait déjà le plein de ses places assises», pensons-nous. Les nouveaux passagers vont finalement trouver une place aux côtés du conducteur, c’est-à-dire vers la sortie avant du car.

Par galanterie ou par pitié, un homme décide de céder sa place à la dame, qui prend son fils sur ses pieds. Toute l’allée du car est bondée de passagers et chargée de marchandises diverses. Malgré l’air conditionné, la respiration devient difficile. Heureusement qu’il n’y a pas eu de nouvel arrêt, sinon, ici, il y a toujours de la place…

Bref ! Pas simple ! Une forte envie de faire savoir notre mécontentement. Mais quand nous prenons la température autour de nous, la situation ne semble déranger personne… Nous concluons que peut-être, sur d’autres axes, ces pratiques sont fréquentes, au grand dam de certains passagers. «Bienvenue à Koupèla», annonce une pancarte au bas côté de la route. Nous y sommes !

Tambi Serge Pacôme ZONGO 

Burkina 24 

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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2 commentaires

  1. It is extremely plus unforgivably dangerous to drive buses overloaded with passengers. Much higher proportion of accidents involving overloaded buses result to passengers death. Government must act in more responsible way plus outlaw overloading buses for journey excess ten miles for safety sake. All buses should possess at least one seat for every passenger. Where there is not vacant seat for passenger passenger should not be allowed to board bus.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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