Appel à incendier le palais du Mogho Naaba : Le délibéré attendu pour le 7 juillet 2023
A l’issue des réquisitions du procureur, les avocats de la défense ont défendu leurs clients, ce samedi 24 juin 2023 au Tribunal de grande instance Ouaga 1.
L’ensemble des avocats estiment que l’on ne doit pas retenir des charges contre leurs clients. Pour eux, ce sont des opinions et qu’il n’y pas d’acte matériel. Et ne pas prendre en compte des écrits pour prendre des décisions.
A l’issue des plaidoiries, le juge a demandé à chaque prévenu de dire un dernier mot.
Marcel Tankoano : »Je ne suis ni le réalisateur, ni l’auteur de ces audios. Je ne suis mêlé ni de près ni de loin dans cette affaire d’audio ».
Pascal Zaïda : »Tout ce que j’ai dit c’est avec cœur ».
Désiré Guinko : « Je n’ai pas pris part à aucune rencontre individuelle pour la réalisation des audios pour un rassemblement au niveau du palais Mogho Naaba ».
En tant que porte parole du FUF, il a expliqué que c’est pour se mettre ensemble pour l’avenir du pays. A l’écouter, « même si avant nous étions des adversaires et nous avons voulu montrer l’exemple. Le FUF n’est pas organisation destructrice du pays. Je répète que les deux audios m’ont été envoyés par le capitaine (Oumarou) Yabré, Directeur général de l’ANR entre 20 et 21h ».
Boukaré Conombo, il a fait comprendre que dans le cadre des audios, il n’a jamais participé à une réunion dans le cadre des audios. A l’écouter, « c’est depuis la publication de la première déclaration du FUF, que nos problèmes ont commencé ».
Lookman Sawadogo : « Mes échanges avec Lota c’est dans le cadre de notre collectif seulement. La famille du Mogho Naaba est une famille alliée ». Concernant la 3e transition, c’est au regard que d’ici la fin de la transition et qu’il n’y a pas d’élection il faut bien mettre une transition civile.
Abdoul Karim Baguian dit Lota : « le projet d’attaque du Mogho Naaba, je ne suis mêlé ni de près ni de loin. C’est une machination contre ma personne. Je suis ici parce que je m’appelle Abdoul Karim Baguian dit Lota. Dans cette situation ce sont aux leaders d’opinion que l’on s’en prend. Mes téléphones ont été tripatouillés ».
Alain Traoré dit Alain Alain : « C’est ma première fois que je comparais devant un tribunal. J’ai confiance à la justice de mon pays. Mes chroniques sont monnayées, c’est ce qui me permet de vivre. Mais je fais des chroniques qui ne sont pas monnayées pour interpeller pour l’amour de mon pays ».
Le prévenu Souleymane Bélem : « C’était sous la colère que j’ai fait l’audio. Ma femme vient de chez Mogho Naaba. Je ne peux pas tolérer que l’on me manque de respect ».
Le délibéré est attendu le 7 juillet 2023.
Lire aussi 👉🏿Appel à incendier le palais du Mogho Naaba : La parole au Procureur !
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Bonjour.
Mes impressions et réels sentiments, sur cette impasse en communication, restent une sérieuse interpellation sur ce monde du journalisme burkinabè, vers les meilleures orientations professionnelles et déontologiques qui aident plus pour une bonne communauté de vie, qui favorisent de riches productivités, par et pour les masses populaires: somme toute, cultiver toujours LE BON EXEMPLE dans notre quotidien.
C’est vraiment très, très regrettable que l’on en arrive-là: c’est aussi malheureux et triste d’apprendre que des citoyens d’un pays puissent ainsi nourrir des desseins machiavéliques contre leurs propres intérêts. Ah! Politique politicienne, quand tu nous prends aux aguets! Et, il y a beaucoup de leçons à tirer de cette malheureuse circonstance:
1. Par rapport à l’aperçu journalistique sur ce fait, il y a, à recommander beaucoup plus de travail de fond à l’interne, afin de relire et corriger le contenu des articles, avant toute publication; en effet, si le célèbre Double Alain a laissé ces propos, il y a de quoi méditer beaucoup sur son professionnalisme journalistique et sur celui de la rédaction de Burkina 24: « …Mais je fais des chroniques qui ne sont pas monnayées pour interpeller pour l’amour de mon pays…. ». Qu’est-ce à dire, ce mélange-là? Si c’est pour nous signifier qu’il monnaie ses chroniques aux fins d’une large sensibilisation et meilleure conscientisation des masses populaires burkinabè, et par simple, pur et sincère AMOUR pour le pays, le Faso, la mère patrie BURKINA FASO, il a vraiment raté son tir, en propos ; et, du coup, on ne sait pas de qui vient cette erreur d’expression, Alain Alain ou Burkina 24? A revoir, alors. Entre parenthèses, l’occasion faisant ainsi le larron, ne vous déplaise : si le besoin existe en soutiens pour une relecture et corrections des articles à Burkina 24, je suis tout ouï, pour accourir en vue de vous apporter mes modestes contributions et apports, en la matière. Et, comme, qui ne risque rien, n’a rien, j’ose croire que cette digression ne vous blessera pas, mais, au contraire, saura mieux vous amener à m’orienter vers la bonne démarche à suivre pour mieux candidater, par rapport à la satisfaction d’un tel besoin, s’il existe bien. Bref…!
2. Il y a fort à faire au pays, par tous, pour un meilleur éclairage à tous (hommes comme femmes) vers CE QUI CONSTRUIT, en politique. Créer des institutions publiques ou privées pour inculquer en chacun et tous, le juste esprit civique qui nous amènera, sans aucune limite, à TOUJOURS DONNER LE BON EXEMPLE partout, en tout, pour tous! Œuvrez, profondément, à ce que la politique se débarrasse pour toujours de ses aspects négatifs politiciens, pour se nourrir de tout ce qui est pour le vrai, le juste et le bien, en fait, pour tous les facteurs humanisants et de bien-être social total!
3. Apporter de meilleurs éclairages, à qui de droit, sur la vraie déontologie en journalisme et communication: formations et renforcement de compétences et diverses capacités des acteurs en journalisme et communication;
4. Améliorer et cultiver l’éducation civique;
5. Orienter la gestion des réseaux sociaux vers de meilleures productivités;
6. Etc.,
Au plaisir de vous voir me corriger et ajouter un plus à mes humbles observations, je vous prie tous et toutes d’agréer, ici, l’expression de mon profond respect pour vous!
Viva, le Burkina Faso!