Burkina Faso : Questions orales sur le logiciel SIGEC et la commande publique à l’ALT !
Réunis en séance plénière ce vendredi 28 juillet 2023, les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont abordé deux questions orales.
La première porte sur l’origine du bouleversement constaté dans l’organisation pratique de la session 2023 des examens scolaires, la motivation du recours au logiciel SIGEC, la plus-value de l’utilisation de ce logiciel et le passage éventuel par une phase expérimentale dans un champ limité préalablement à son déploiement sur toute l’étendue du territoire national.
A ce niveau, le ministre en charge de l’éducation nationale s’est réjoui de la nouvelle plateforme notamment le Système Intégré de Gestion des Examens et Concours (SIGEC), qui à l’entendre vient palier les problèmes rencontrés lors des examens et concours.
« Ce logiciel permet la gestion de l’ensemble des examens et concours de l’enseignement général et de l’enseignement technique à partir d’une seule plateforme », a informé André Joseph Ouédraogo , ministre de l’éducation nationale, avant de signifier que cette plateforme est propre au gouvernement, contrairement à l’ancienne plateforme qui appartenait à un particulier. Il indique en outre que cette nouvelle plateforme fera économiser l’État en plus de sa fiabilité.
Quant à la deuxième question, il s’est agi du dysfonctionnement constaté dans la commande publique depuis la procédure de passation des marchés publics jusqu’à leur exécution et les mesures envisagées pour la professionnalisation du secteur. A écouter Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la prospective, chargée du budget de renseigner que des réformes sont en cours pour plus d’efficacité.
A en croire les députés, les éclaircissements portés par Fatoumata Bako/Traoré sont dotés d’une pertinence. « La ministre a rassuré qu’en terme de renforcement de capacité de professionnalisation des acteurs clés de la chaîne, des choses sont en cours. En plus de cela, il y a aussi le renforcement de l’autorité et de l’autonomie aussi bien financière qu’administrative de l’autorité de régulation qui va désormais avoir cette possibilité de sanctionner les agents fictifs.
Ce sont des points de satisfaction et nous ne pouvons qu’encourager le gouvernement dans ce sens pour que la loi qui va sortir non seulement répond à ces éléments mais que les décrets d’application puissent être mis en application pour le bien des populations du Burkina », a mentionné Nassouri Daaga, député à l’Assemblée législative de transition.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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