Défense et sécurité : Fin des travaux du forum de la recherche stratégique
Après deux jours de travaux intenses, les lampions de la première édition du forum de la recherche stratégique qui a réuni plusieurs acteurs nationaux et internationaux de la défense et de la sécurité militaires comme civils venus de plusieurs pays africains pour des réflexions sur des questions stratégiques à Ouagadougou, se sont éteints sur une note de satisfaction du comité directoire du Centre national d’études stratégiques le vendredi 28 juillet 2023.
Aux termes des travaux, la directrice générale adjointe du Centre national d’études stratégiques, Dr Balima Sampala, par ailleurs commissaire du forum a rapporté qu’au de ces deux jours, leurs réflexions se sont basées sur trois axes.
Il s’agit des typologies des ruptures stratégiques, les enjeux et les défis pour y faire face puis le rôle et la place des centres de recherche dans la capacitation des États à la prise en compte des ruptures stratégiques et à anticiper sur des questions stratégiques.
«Au-delà de l’objectif initial qui était non seulement de fédérer la réflexion stratégique autour des questions de ruptures et surprises stratégiques, nous avons réussi cette prouesse de fédérer également deux mondes.
Faire du civilo-militaire au niveau stratégique parce que d’habitude, on voit la construction du civilo-militaire au niveau opérationnel notamment au niveau des projets mais aujourd’hui, au cours de ce forum, nous avons réussi la prouesse de faire collaborer, de faire dialoguer deux mondes : le monde militaire et le monde civil du niveau stratégique », a-t-elle renseigné.
Germain Hervé Mbia Yebega, participant venu du Cameroun, a salué la qualité de la thématique et des interventions au cours des échanges. Il dit être marqué par le courage des acteurs burkinabè qui ont parlé de leurs problèmes sans tabou avec une liberté d’esprit dont il a qualifiée de «franchise universitaire».
« Cette détermination laisse penser que le Centre national d’études stratégiques qui est une institution assez jeune pourra valablement jouer son rôle de soft power dans toutes les questions de stratégie, pas seulement au Burkina Faso mais dans toute la sous-région», a-t-il estimé.
Également, il a émis le souhait de voir naître un partenariat entre le Centre national d’études stratégiques du Burkina et celui du Cameroun, et même avec le collège des hautes études de stratégie et de défense de la RDC. «Il faudrait faire interagir toutes ces institutions pour produire une réflexion outillée et pratique pour penser l’Afrique d’aujourd’hui et de demain», a-t-il suggéré.
Les participants ont été gratifiés par des attestations et des médailles remises par le Centre national d’études stratégiques. C’est sur une note de satisfaction générale que les portes de cette première édition du forum de la recherche stratégique se sont refermées.
Et les participants ont pris le rendez-vous de se revoir bientôt sans doute au cours de la deuxième édition de ce forum, Dieu voulant !
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