L’ambassade du Japon appuie deux associations avec de plus de 110 millions de FCFA pour la construction des salles de classe et d’une maternité

L’ambassade du Japon au Burkina Faso a signé ce vendredi 18 août 2023, deux contrats de don de plus de 110 millions de FCFA avec deux associations pour la réalisation des salles de classe supplémentaires pour le collège d’enseignement général (CEG) Sandogo B dans la ville de Ouagadougou et d’une maternité à Koulnatenga, un village de Kokologho dans la province du Boulkiemdé.  

Les deux associations ont un délai d’un an pour livrer les infrastructures aux différents bénéficiaires. Le marché de construction des salles de classe supplémentaires du collège d’enseignement général (CEG) de Sandogo revient à l’Association Niban-Zoéré.

L’infrastructure qu’elle devra bâtir comportera quatre (04) salles de classe et un bloc de latrines pour garçons et filles. Drissa Bazié, secrétaire général de l’association Niban-Zoere est revenu sur la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso, et qui a entrainé le déplacement massif des populations dont certaines d’entre elles ont trouvé refuge dans les quartiers périphériques de la capitale burkinabè.

« Les capacités d’accueil de certaines écoles étant dépassées, ces capacités n’ont pas évolué avec l’arrivée des personnes déplacées internes. Nous avons introduit une requête auprès de l’ambassade pour nous aider. Et ce matin (vendredi 18 août 2023), nous sommes vraiment très heureux de voir que l’ambassade (Japon) a accordé ce don-là d’une valeur de près 63 millions de FCFA pour réaliser quatre salles de classe et des latrines au profit du CEG de Sandongo », a-t-il laissé entendre.

Drissa Bazié dit espérer que dès la rentrée scolaire 2024-2025, l’infrastructure soit prête pour accueillir ses élèves. Il s’est également engagé pour la réalisation des infrastructures de qualité. « Nous promettons que nous allons mettre toutes les mesures pour que tous les travaux se passent comme il se doit », a-t-il noté.

Georges Kouwonou, coordonnateur de l’Association Action Jeunesse UEMOA qui va assurer la construction de la maternité de Koulnatenga a indiqué que la crise humanitaire au Burkina Faso affecte plusieurs secteurs notamment celui de la santé. Ce qui les a conduits, dit-il, à introduire une requête à l’ambassade du Japon pour la construction d’une maternité dans ce village de la commune de Kokologho.

« La réalisation de cette infrastructure va permettre à ces populations déjà démunies, en difficultés d’accéder aux services de soins de santé et notamment pour ce qui concerne la maternité, vous savez le taux de mortalité maternelle est très élevé et le taux de mortalité infantile est aussi assez élevé. Et donc ce projet entre dans ce cadre de réduire ces difficultés que nous avons au niveau de la santé », a-t-il ajouté.

Pour l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Massaki Kato, l’approbation de ces deux projets est l’aboutissement d’un processus de screening. « J’imagine l’impatience des populations à voir des infrastructures sortir de terre. Comprenant ce sentiment d’impatience, j’ai moi aussi hâte d’être invité à la cérémonie d’inauguration de la maternité de Koulnatenga et des classes du CEG de Sandogo », a-t-il déclaré.

Pour terminer, il a invité les deux associations à la diligence et à la culture du résultat. « Je les exhorte déjà à entamer des démarches auprès des administrations concernées pour que la maternité et les salles de classe soient fonctionnelles juste après leur achèvement. Je souhaite enfin que ce type de projets participe au rayonnement et au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux peuples », a-t-il mentionné.

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