Gabon : L’ex ministre des Eaux et Forêts, Lee White, mis aux arrêts

Kouamé L.-PH. Arnaud 19/09/2023

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Lee White, ce Britannique « écologiste pur jus » naturalisé gabonais, avait été nommé le 10 juin 2019, ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement par Ali Bongo. (Image d'Illustration)

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Au Gabon, les interpellations se poursuivent au sein des pontes de l’ancien régime de l’ex-président Ali Bongo renversé par un coup d’État le 30 Août 2023. Après l’ex-Première dame Sylvia Bongo Ondimba, de son fils Noureddin Valentin Bongo et d’autres proches collaborateurs de l’ancien chef d’État, les militaires viennent de mettre aux arrêts de l’ex ministre des Eaux et Forêts, Lee White.

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L’interpellation par les éléments de la Direction générale des recherches de l’ex-ministre gabonais des Eaux et Forêts, Lee White, a été confirmée par une source judiciaire et le Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (Synapef). Il avait été convoqué pour enquête avant d’être relâché en fin d’après-midi ce lundi 18 Septembre 2023.

Lee White, très proche de l’ex-président Ali Bongo, doit répondre des accusations de complicité de bradage des forêts. Selon le Synapef, il aurait attribué deux permis dont l’un sur une superficie de 57 000 hectares et 97 000 hectares pour le second alors que le plafond d’un permis est de 50 000 hectares selon le Code forestier gabonais. Le ministre est aussi poursuivi pour détournement de fonds.

Au-delà de Lee White, bien d’autres Ministres de l’ex-président sont inquiétés par les militaires au pouvoir depuis le 30 août dernier. Il s’agit notamment de l’ex-ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, et son ancien collègue des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi qui ont été présentés en fin de semaine dernière au parquet.

Lee White, ce Britannique « écologiste pur jus » naturalisé gabonais, avait été nommé le 10 juin 2019, ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement par Ali Bongo. Mi-2021, Lee White avait été accusé de détournement de fonds par l’Agence Française de Développement (AFD) en effectuant des «dépenses inéligibles» au projet de Contrôle de l’aménagement forestier (CAF) visant à appuyer l’État gabonais dans le suivi et le contrôle de la gestion forestière.

Source : RFI

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina 24

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