« AGIR », le produit innovant qui offre un emploi ou un revenu
Un produit innovant, devant contribuer à la création d’emploi et de revenus au Burkina Faso en Afrique et dans le monde, a été présenté le dimanche 24 septembre 2023 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso fait face à un chômage grandissant qui alimente depuis un certain temps les réseaux terroristes. De nombreux jeunes également qui s’engagent comme VDP le font par patriotisme, mais aussi par besoin d’emplois. L’équation actuelle dont le pays fait face est la situation de la paix à la fin de guerre que nous appelons de nos vœux et qui va arriver.
A la fin de la guerre, tous les jeunes engagés doivent trouver du travail, pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets., L’Institut IMPACT Plus, tout en saluant les nombreuses actions publiques et privées de formation et création d’emplois, accompagner la grande dynamique de recherche de solutions engagée par l’État ET les différents acteurs de développement. Il a mis sur le marché un produit innovant dénommé « Accompagnement Global à l’Insertion Rapide, AGIR ».
Selon Nabi Issa Coulibaly, partenaire au cabinet, par ailleurs cadre de banque, formateur, auteur, il s’agit d’un produit innovant qui contribuera à enrayer complètement la question de chômage non seulement au Burkina Faso, en Afrique et même dans le monde. « C’est un programme de formation, d’accompagnement, d’assistance et de mise à disposition de ressources qui permet à tout participant de sortir avec une capacité et une probabilité de 60% d’avoir un emploi ou de créer un emploi », a-t-il présenté.
Le produit, à l’en croire, permet à son bénéficiaire d’avoir plus de 60% de chance de créer un emploi, d’identifier un emploi ou d’obtenir un emploi. « Contrairement au système classique qui permet à un individu moins de 3% de chance actuellement d’avoir un emploi quand il participe aux concours de la fonction public ou de façon général, en moyenne, nous avons 25% de chance d’avoir un emploi si nous finissons notre formation de programme-classe à travers un diplôme.
Agir est un produit qui, pour celui qui l’a suivi pendant 6 mois, 1 an ou 2 ans, en fonction de sa disponibilité et de son engagement, a une capacité de création d’emploi, d’identification d’un emploi ou d’obtention d’un emploi de plus de 60% de chance », a-t-il dit en sus.
Cible, gains…
Les concernés de ce produit, a fait savoir Nabi Issa Coulibaly, sont les sans-emplois (élèves, étudiants, sans emplois et leurs parents), les travailleurs ou retraités qui veulent un second emploi ou faire de la reconversion. Ce sont eux les consommateurs du produit.
Ensuite il y a les accompagnants qui sont ; les établissements d’enseignements qui veulent améliorer le taux d’insertion de leurs apprenants et les Institutions de création d’emplois qui veulent améliorer le taux de succès de leurs projets.
Enfin ceux qui veulent faire des affaires, les experts et formateurs qui veulent développer une nouvelle expertise, les personnes en besoin de revenus ou compléments de revenus et les investisseurs qui peuvent acheter les abonnement à faible coût au départ pour les revendre à des coûts valorisés dans le futur.
« Ce que vous achetez sont des parts que nous appelons des abonnements. Et comme nous sommes au début du processus, nous avons fixé le coût d’un abonnement à 50 000 F CFA pour les bénéficiaires directs et à 40 000 F CFA pour les investisseurs. Pour être qualifié d’investisseurs, il faut acheter au moins 5 abonnements.
Ce qui veut dire que si vous achetez un abonnement, vous contribuez au développement de la plateforme. Si plusieurs personnes achètent le produit, nous aurons suffisamment de ressources pour développer la plateforme pour avoir toujours de meilleurs formateurs et un contenu intuitif et très facile pour les utilisateurs du programme qui sont les chercheurs d’emploi », a-t-il indiqué.
Noufou Gnampa, Directeur de l’institut Impact Plus, « AGIR » a pour objectif d’aider chaque jeune à avoir un emploi. Ce programme qui se préoccupe de comment trouver ou créer son emploi ou entreprise d’après lui complète le système éducatif qui se préoccupe de comment obtenir des diplômes. Par ailleurs, le système de rémunération est de telle sorte qu’à chaque trimestre il y a une augmentation de 10 000 F CFA sur le coût de la formation.
« C’est-à-dire que le produit AGIR, aujourd’hui pour ceux qui veulent investir dans le programme, ils vont payer 40 000 CFA pour les abonnements, mais dans un trimestre ils pourront le revendre en y ajoutant une marge bénéficiaire parce que le produit prendra de la valeur », a-t-il expliqué. 1jeune1emploi.com est l’adresse permettant d’avoir accès au produit « AGIR ».
Les initiateurs du produit ont tenu à rassurer de ce qu’il s’agit d’« un résultat d’une étude de recherche d’au moins 15 ans basée sur un modèle scientifique et des cas pratiques réalisés par le cabinet. Par conséquent, ils pensent que les rendements seront conséquents et réels ».
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J’ai lu avec attention l’article. Pour moi, c’est une renaissance d’un vieux métier: une pyramide de Ponzi. Beaucoup de Burkinabè se sont fait avoir par cette forme de fraude, à plusieurs reprises, par plusieurs sociétés, sous plusieurs appellations. A chaque fois, les victimes, qui avaient investi toutes leurs économies et qui se retrouvaient spoliées, appelaient l’État burkinabè à l’aide.
Concrètement, beaucoup de gens vont acheter « les abonnements », au début. L’énorme manne financière générée sera utilisée pour rémunérer les premiers « abonnés ». Ces derniers, séduits et ravis d’avoir fait beaucoup de profit sans effort, vont faire la publicité du « produit ». De nouveaux arrivants viendront donc, espérant aussi profiter. L’argent des nouveaux « abonnés » servira à rémunérer les anciens « abonnés ». Et du moment où l’argent des nouveaux « abonnés » ne suffira plus à couvrir les rémunérations des « abonnés », le système s’écroule. Les premiers ne diront rien puisqu’ils ont profité; mais les nouveaux venus n’auront que leurs yeux pour pleurer en appelant l’État à l’aide. Il n’y a pas si longtemps que cela, une affaire similaire avait défrayé la chronique! Décidément, il y a des Burkinabè qui préfèrent la courte échelle. Les gens n’apprennent pas des erreurs commises! C’est un éternel recommencement.
C’est vrai qu’il est difficile d’avoir du boulot dans ce pays. Mais c’est le cas dans tous les pays. Les systèmes sont saturés. Il faut se battre. Il y a bel et bien une solution au chômage au Burkina Faso. Lorsque les Burkinabè eux-mêmes prendront conscience de la situation, peut-être que cette solution sera mise en œuvre!