Protection du domaine scolaire : La Police municipale saisit des boissons alcoolisées près de certains établissements de Ouagadougou
En application de la règlementation en matière de protection du domaine scolaire, la Direction de la Police de la Salubrité et de la Tranquillité Urbaine (DPSTU) a effectué, le Mercredi 25 Octobre 2023, une opération de contrôle des installations (kiosques, boutiques, débits de boissons…) commercialisant des boissons alcoolisées dans les arrondissements 1, 3, 5 et 10 de la ville de Ouagadougou.
En effet, la Loi 09-79/AN du 07 juin 1979 régissant les débits de boissons en Haute-Volta et le décret n°2016-926 portant protection du domaine scolaire au Burkina Faso interdisent toutes activités de nature à porter atteinte à la santé, à l’intégrité morale ou à influencer négativement le développement psychique des apprenants.
Cette mission a consisté à contrôler les commerces et autres installations situés à moins de 400m des établissements scolaires, à procéder à la saisie des boissons alcoolisées et à sensibiliser les différents tenanciers.
Au cours de cette opération, environ trois-cent (300) canettes de boissons alcoolisées, une dizaine de cartons de boissons frelatées et une vingtaine de bouteilles de liqueurs ont été saisis. La Police Municipale invite les promoteurs au respect de la règlementation relative à la protection du domaine scolaire.
Source : Service de l’Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Bonjour,
Merci pour cet article et il est important de protéger les enfants, toutefois, je me pose des questions quant à la saisie de ce nombre important de boissons, et donc les effets économiques que ça pourrait avoir sur les recettes de vente pour ces commerçants. Loi interdisant de vendre aux élèves ( si j’ai bien compris), est-il inimaginable de se dire qu’ils peuvent ne pas vendre aux élèves ?
N’aurait-il pas été préférable de miser sur la prévention et le dialogue avec les commerçants en question, avec des mesures de contrôle. Et plus tard « sévir » en cas de non respect ?