Arts des spectacles de la rue : Le nouveau chapiteau mobile dévoilé à Gounghin

Le chapiteau servant des spectacles des arts de la rue annoncé par le collectif ACMUR en collaboration avec le FDCT (Fonds de Développement Culturel et Touristique) et « le Programme ACP-UE CULTURE (Afrique de l’Ouest) est désormais prêt. Il a été présenté le vendredi 17 novembre 2023. C’est un joyau mobile, qui est une représentation du chapeau de saponé et va contenir 500 spectateurs. Il entend faire la promotion d’une nouvelle dynamique des arts du spectacle de la rue.  

Après 6 mois de travail, le chapiteau servant de spectacles des arts de la rue est désormais fonctionnel. Il est construit par le collectif ACMUR en collaboration avec le Programme ACP-UE CULTURE (Afrique de l’Ouest) – AWA dans le cadre du projet « Art Re-création la nouvelle dynamique des arts de la rue » et le festival « rendez-vous chez nous ».

Ce cadre est une réalisation métallique couverte de bâche en forme du chapeau de Saponé, mobile. Elle doit, selon ses initiateurs traverser plusieurs villes du pays avant de trouver refuge vers la ville de saponé.

« Ce chapiteau, c’est un lieu de résidence, un lieu de création, un lieu de diffusion, une nouvelle dynamique des arts de la rue en Afrique de l’ouest. C’est une sorte de changement de forme et d’esthétique de ce qu’on appelle les arts de la rue », a fait savoir Boniface Kagambega, le porteur de l’initiative.

A l’écouter, l’idée c’est de créer des cadres qui vont faire penser au lendemain de ce pays après cette crise. « C’était un vieux rêve. La question sécuritaire aussi est l’une des raisons de cette réalisation. Elle nous envoie à réfléchir à comment nous mettre dans des lieux pour être aussi en sécurité. 

Depuis 20 ans nous travaillons dans la rue. Je pense que la question sécuritaire, depuis 10 ans qui n’est pas aussi facile dans la sous-région et au Burkina, nous amène à réfléchir à comment nous protégeons nos artistes et nos spectateurs », a-t-il insisté.

Ce projet est financé à hauteur d’environ 39 millions de francs CFA par le FDCT. Ce financement a été possible au regard de la pertinence de l’idée derrière cette réalisation, selon le directeur des études du fonds, Yaya Soura. C’est également une idée qui a été saluée par les autorités coutumières du quartier qui a servi de lieu de présentation de l’œuvre.

Aussi, le projet est prêt à plus de 50% et il lui reste 6 mois pour être totalement sur pieds. En attendant, les réalisateurs disent l’avoir dévoilé pour bénéficier des bénédictions des autorités pour sa finalisation.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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