Cinéma et audiovisuel : Sept ingénieurs du son outillés au système de 5.1
Après trois mois de formation, 7 Ingénieurs du son issus de la radio, de la musique et du cinéma ont reçu leurs attestations, le mercredi 28 février 2024, à Ouagadougou. Pilotée par KoudougouDoc, cette initiative a vu le jour dans le cadre du projet de formation en postproduction, audio du cinéma et de l’audiovisuel.
L’installation matérielle et technique, l’enregistrement studio, le traitement acoustique, l’importation et la confortation des fichiers, export finition et doublage, ont été les modules enseignés aux ingénieurs de son. Selon les promoteurs, cette formation avait pour but de renforcer les capacités des ingénieurs de son du Burkina sur le travail en 5.1.
« Ce qui a suscité l’initiative de ce projet, c’est qu’on a constaté que dans la sous-région il n’y a pas fondamentalement de studio ou d’ingénieurs capables de monter en 5.1 », a renseigné d’emblée Flora Cristèle Guegueré, coordinatrice du projet.
A l’entendre, le 5.1 répond aux normes internationales, comparativement à ce qui était utilisé habituellement. A travers donc cette formation, les œuvres produites par ces ingénieurs seront plus compétitifs au plan international, selon Flora Cristèle Guegueré.
Romain Bouda est bénéficiaire de cette formation. Après trois mois de formation, il se dit aguerri et mieux outillé à mettre ses connaissances en valeur. « Nous avons beaucoup appris des uns et des autres, et surtout, saluons l’engagement et la disponibilité des différents formateurs qui ont à travers leurs engagements, leurs enseignements enrichi nos connaissances en matière de traitement de son », a-t-il mentionné au nom des bénéficiaires.
Dans le cadre de la refondation du cinéma burkinabè, cette formation vient à point nommé, à entendre Evariste Poda, secrétaire technique du centre national du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image, représentant le ministre de la culture. Il soutient que ces ingénieurs ont un rôle prépondérant à jouer dans l’évolution du cinéma burkinabè.
« On pourrait dire que c’est du pain béni, parce que la formation qu’ils ont reçu leur permet aujourd’hui de pourvoir faire du son en 5.1, de faire du doublage, et comme on est un pays frontalier de deux grands pays cinématographique, à savoir le Nigeria et du Ghana. Je crois que c’est un vaste marché qui s’offre à nous Burkinabè, donc c’est une belle opportunité à saisir », a argué le représentant du ministre de la culture.
Au terme de cette formation, les bénéficiaires ont reçu des attestations de participation. Ce projet en rappel a été cofinancé par le Fond de Développement Culturel et Touristique (FDCT).
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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