Burkina Faso : Le comité national de pilotage de lutte contre le paludisme à l’écoute des commissions spécialisées
La première réunion ordinaire de l’année 2024 du comité national de pilotage de lutte contre le paludisme se tient le jeudi 14 mars 2024 à Ouagadougou. Les acteurs restent engagés tout au long de l’année 2024 dans des actions visant à réduire l’incidence du paludisme au Burkina Faso.
Le paludisme demeure un défi majeur pour la santé publique et le développement au Burkina Faso. En 2022, cette maladie a « malheureusement entraîné le décès de 4 243 individus, parmi lesquels 2 925 enfants âgés de moins de cinq ans ».
La présente réunion du comité de pilotage a pour objectif d’examiner les recommandations émises par les commissions spécialisées et de définir des mesures concrètes en vue d’une mise en œuvre efficace des interventions de lutte contre le paludisme.
A l’occasion, l’attention sera portée sur la situation épidémiologique du paludisme pour l’année 2023 ; le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la dernière réunion ; des propositions techniques formulées par les diverses commissions spécialisées impliquées dans la lutte contre le paludisme etc.
« Il est également l’occasion pour nous de valider les résultats des travaux entamés le 4 mars sur le Plan Opérationnel de Lutte contre le Paludisme (MOP) 2026, couvrant la période allant du 25 octobre 2025 au 30 septembre 2026 », a indiqué Wasso Wenceslas Koïta, directeur général des études stratégiques sectorielles.
Le Secrétariat Permanent pour l’élimination du paludisme au Burkina Faso entend alors poursuivre ses actions inscrites dans la stratégie de lutte contre le paludisme. Comme stratégies, il y a d’abord, la prévention par la lutte anti-vectorielle avec la distribution des moustiquaires imprégnés à longue durée d’action chaque trois ans, la distribution de routine qui se fait au bénéfice des femmes enceintes et des enfants de moins d’un an, la prévention médicamenteuse, la chimio préventive du paludisme saisonnier etc.
En plus de ces différentes actions, les acteurs ont entamé la lutte anti larvaire au Burkina Faso. « En 2023 nous avons procédé à la destruction des gîtes larvaire à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. Pour 2024 cela va s’étendre à l’ensemble du territoire », a informé le Docteur Sidzabda Christian Kompaoré, secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme.
Également, le vaccin RTS, S a été lancé le 5 février au Burkina Faso. Ce vaccin a été adopté par la population selon le Docteur Sidzabda Christian Kompaoré, qui appelle la population à adhérer davantage à l’ensemble des stratégies mises en œuvre pour la lutte contre le paludisme au Burkina Faso.
Akim KY
Burkina 24
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