Organisation du Hadj : Fatwa sur ces aspects pratiques pas très catholiques ! 

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Le 5e pilier de l’Islam, un devoir pour tout Musulman. L’accomplir, surtout quand les moyens le permettent, est une obligation. Al Hamdoulillah ! Il y a divers acteurs censés faciliter les formalités et permettre un meilleur séjour en terre sainte. Le nom d’Allah est davantage loué lorsque ce sont des frères en Islam qui en ont la gestion. Tout naturellement, la confiance s’installe et l’on se laisse souvent aller à toutes les offres de services jusqu’au moment où… la fête de Tabaski se passera finalement au point de départ. Tout le monde est responsable et personne en même temps. Micro en balade au sein de la Oumma. 

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Pas de visa pour Harouna Ilboudo (ndlr, nom d’emprunt) ! Pas de voyage donc à La Mecque cette année pour celui-là même qui ne manque aucune Salat (prière islamique). Le voyage à La Mecque représente donc presque tout pour M. Ilboudo.

Après plusieurs mois de privation, de sacrifice, il réussit à mettre de côté la somme demandée à tout candidat au pèlerinage : plus de trois millions de F CFA. Inch’Allah, toutes les conditions sont réunies pour M. Ilboudo cette année pour le grand voyage à La Mecque, parce que toutes les formalités de voyage quasiment sont remplies à cette étape.

Le 13 juin 2023, nous sommes contactés par M. Ilboudo qui n’a pas pu prendre son vol avec l’avant dernier avion des pèlerins, car à la dernière minute, son agence l’informe que les résultats des visas venaient de tomber mais malheureusement qu’il n’a pas obtenu de visa. Chose bizarre ! Pensant à un dysfonctionnement inhabituel, nous contactons l’agence en question pour mieux comprendre sa version.

Début d’une enquête 

Nous nous mettons à investiguer. Nous prenons premièrement attache avec l’agence de voyage de M. Ilboudo. « C’est au comité de suivi qu’ils doivent (ndlr, les pèlerins n’ayant pas obtenu de visa pour La Mecque) s’en prendre », répond Madou Fofo (nom d’emprunt), le responsable après nous avoir écoutés. Ainsi donc, nous nous rendons compte de ce que le sieur Ilboudo n’est pas la seule victime.

« Si tu es une agence et tu dois décrier le système qui est là, l’année prochaine tu risques d’avoir des problèmes… Ils vont te laisser recruter les pèlerins et à la dernière minute, ils vont verrouiller le système et tu vas te retrouver avec les mille problèmes. Tu ne sauras pas où donner de la tête. Il y a des trucs en interne si on met ça à nu, il y a des têtes qui vont tomber », poursuit le responsable de l’agence incriminée, quelques minutes après s’être « dédouané ».

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Rencontrant des difficultés en 2023 pour l’enrôlement de ses inscrits sur la plateforme indiquée pour tout potentiel pèlerin, M. Fofo prend attache avec le comité de suivi du Hadj. Sur un ton révolté, il nous fait comprendre sa déception après sa démarche en date du 4 avril 2023 (date d’ouverture de la plateforme).

« La plateforme est bourrée au niveau du Burkina, les agences n’arrivent pas à appeler. Et on n’arrive pas à les enlever. Pourtant il y a des agences qui sont là qui ont des pèlerins qui ont l’argent et on ne leur donne pas la possibilité de pouvoir s’enrôler à nouveau. Tu vas aller dans d’autres agences à une semaine du Hadj, elles ont des places à vendre et nous, nous avons des inscriptions de 2020, 2021, 2022, on n’arrive pas à les enrôler », dit-il sa grande colère. Nous saisissons la balle au bond.

Le vin est tiré, il faut le boire. Astagfiroulah ! Non non, pas ici ! Mais ça coule, puisque Madou Fofo ne s’arrête pas là. Il raconte une autre réalité de l’organisation du Hadj. « Quand tu vas les retrouver à La Mecque, ils (ndlr, les membres du comité de suivi du Hadj) ne défendent aucune cause. Nous sommes la communauté (ndlr, les musulmans) la plus délaissée. Il faut aller voir comment on souffre là-bas (ndlr, à La Mecque). Chaque agence fait des pieds et des mains pour pouvoir défendre ses pèlerins », confie-t-il.

Des témoignages accablants 

Au fur et à mesure de l’enquête, les langues se délient. Personne n’est coupable ! « Ma femme fait partie des premières inscrites dans une agence que je vais taire le nom. Tout ce qui concerne les frais, on était en règle jusqu’au lancement des premiers vols le 2 juin 2023. L’agence nous informe de toujours rester prêts, parce qu’à n’importe quel moment, elle peut nous appeler. 

Dans la journée du 13 juin 2023, elle nous informe que le départ est prévu pour 18h30. Vers 16h, elle nous rappelle, nous disant que le vol est prévu pour 21h, mais qu’elle va nous rappeler. Jusqu’à 20h, n’ayant reçu aucun coup de fil, je décide d’appeler l’agence. 

C’est là qu’on m’informe que le résultat des visas est tombé, mais qu’elle (ndlr, ma femme) n’a pas eu de visa… Quelque temps après, l’agence nous rappelle pour nous faire savoir qu’il y a une autre possibilité pour la faire partir avec un visa touriste, si on le veut bien, en déboursant la somme supplémentaire de 1 000 000 F CFA  », confie Fatao Tiao, appelons-le ainsi pour des raisons évidentes. Les témoignages se suivent comme des éléments de mesure d’un… iceberg.

« Face à mon ami, j’avais honte »

Le cas de Karim Yao (nom d’emprunt) frise l’humiliation. En effet, celui à qui l’on confie le voyage d’une mère (son ami chrétien lui confie l’inscription de sa mère musulmane) décide d’aller, sur recommandation, vers une agence dite réputée pour sa crédibilité.

« La veille des départs, l’agence a même remis un sac de voyage ; même l’uniforme de l’agence, elle avait cousu. Wallaye, c’est au dernier vol qu’on informe la bonne dame qu’elle ne pourra pas bouger parce qu’elle n’a pas eu de visa », raconte-t-il, qualifiant la déconvenue de l’un des plus tristes événements et humiliants dans son vécu.

Le plus grave pour lui, c’est la confiance placée en lui, qui semble désormais perdue. « Face à mon ami, j’avais honte, car il m’a trop fait confiance. Mais j’avais plus de peine pour sa maman, ses entrainements de marche, la joie de faire ce pèlerinage. L’agence en question, jusqu’à l’heure où je vous parle, elle ne pourra jamais m’oublier. En tout cas, je n’ai pas tué quelqu’un là-bas, mais ils se rappelleront toujours de moi », insiste-il. 

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Lala Sory, également un nom fictif, relate la mésaventure de son père inscrit depuis 2019 pendant la période de Covid-19. L’agence de voyage avait prétexté la pandémie où tout avait été suspendu. Et ensuite, c’était silence radio jusqu’en 2023, où on leur donne espoir jusqu’à la dernière minute

« A trois jours du départ, l’agence nous informe que le comité a diminué leur quota mais de ne pas s’inquiéter car c’est l’œuvre de Dieu. Depuis ce jour, j’ai su que ce n’était pas des gens clairs. J’ai contacté la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) sur Messenger, leur mot était : « Pour être franc avec vous, nous ne gérons pas ces aspects pratiques du Hadj. Seules les agences peuvent vous répondre » », confie-t-elle. 

Hadj, Pèlerinage à La Mecque, La Kaaba Ph lorientlejour.com
Pèlerinage à La Mecque (Ph : lorientlejour.com)

Une des agences que nous avons contactées affirme qu’à leur niveau en 2023, beaucoup de pèlerins, environ 300, n’ont pas pu avoir de visas et reconnait que l’erreur était à leur niveau car l’agence a eu du mal à enrôler plusieurs pèlerins. 

Selon le responsable Solo Dié (nom d’emprunt), ils ont rencontré cette difficulté car ils ne maitrisaient pas le système de l’enrôlement. « En 1 heure, on pouvait remplir, mais les gens n’ont pas pris de disposition. Si on avait eu un supplément, ça allait combler. C’était la première expérience avec beaucoup d’agences. Pour le Hadj 2024, on a pris toute notre disposition », explique le responsable de ladite agence, les yeux pleins de fierté. 

La réalité à La Mecque 

En marge de ce lot de « malheureux » n’ayant pas pu effectuer le déplacement à La Mecque, il y a ceux que l’on peut appeler « des miraculés » ; des personnes bénéficiaires du visa ; donc, autorisées à partir pour le Hadj. Dans cette seconde catégorie, les témoignages surtout vis-à-vis des agences de voyage ne sont pas non plus reluisants.

Binta Bingo (nom fictif) est la fille d’une des pèlerins du Hadj 2023. A l’écouter, une fois à La Mecque, les Muslimines et les Muslimates ne vivent pas le rêve qu’on leur vend à leur départ. Le vécu des pèlerins à La Mecque, le traitement qu’ils subissent, dit-elle, est un sujet tabou que les pèlerins, eux-mêmes, refusent d’aborder. Ah bon ?

Prenant le cas de sa mère, elle nous confie que cette dernière lui interdit formellement de rendre publiques des vidéos et photos prises sur place dans son hôtel. Preuves qui, à l’en croire, témoignent de l’insalubrité et de la défectuosité des logements. Les situations diffèrent souvent d’un pèlerin à un autre.

Moctar Barry (un autre nom emprunté), pèlerin du Hadj 2023, lui, au contraire, salue ses conditions d’hébergement, mais déplore la gestion de la restauration. « Moi, mon agence nous a bien logés. Le seul problème, la restauration. Chacun s’occupe de sa restauration. Or, au départ, tous ces frais sont inclus dans l’argent qu’on doit payer. 

On a pu gérer notre restauration et effectuer notre pèlerinage par la grâce d’Allah », explique-t-il, laissant échapper une bouffée d’oxygène. Après avoir écouté certains pèlerins, nous nous sommes une fois de plus dirigés vers des agences notamment incriminées. Certains Burkinabè reconnaissent quand même leur part de responsabilité, aussi minime soit-elle.

« Certains pèlerins se soulagent même dans leur dortoir pourtant c’est interdit »

Oumar Drabo (nom d’emprunt), responsable d’une agence bien connue, informe, qu’il était étonné de voir le nom de leur agence sur une plateforme Facebook (Nous l’avons vérifié) où le parent d’un pèlerin racontait sa mésaventure avec eux. Pour lui, tout n’était pas vrai dans le récit publié. Il confie que leur agence existe depuis une dizaine d’années et c’est la première fois qu’un pèlerin se plaint d’eux.

« Nous, on n’était pas là. Un pèlerin (une femme) a eu un problème avec un de nos délégués là-bas, mais ce pèlerin ne nous a pas contactés directement. Il est passé par la maman d’un ami qui nous a fait un long vocal sur WhatsApp. Tout n’était pas vrai comme l’insalubrité de l’hôtel, la distance, la restauration.

Quand j’ai écouté le vocal, ça m’a touché. J’ai mis dans notre groupe professionnel pour qu’on puisse gérer le problème. Après, on a convoqué une rencontre. Au lieu d’écouter, il a sorti son téléphone pour filmer. Ils lui ont dit de ne pas faire, il a insisté. C’est pourquoi on l’a obligé à supprimer ces vidéos ». 

Hadj La Kaaba à La Mecque (Photo : AFP)
La Kaaba à La Mecque (Photo : AFP)

Oumar Drabo va loin en expliquant certains comportements des pèlerins, une fois dans leur lieu de logement, qui ne sont pas hygiéniques. « Les pèlerins sont souvent logés à quatre dans une chambre. Chacun va faire ce qu’il veut. Souvent, d’autres se soulagent même dans leur dortoir pourtant c’est interdit ; on n’en parle pas, mais il y a du tout dans un regroupement humain. Cependant, après, on rejette tout sur l’agence », déclare-t-il. En ce qui concerne les problèmes de restauration dénoncés par certains pèlerins, le responsable de cette agence confie que c’est un cas général qui concerne tous les pèlerins burkinabè.

«La restauration, ce n’est pas tout le séjour. C’est à Mina et Arafat qui s’étalent à environ six jours, et les pèlerins sont informés à l’avance. A l’hôtel, ce n’est pas nous qui nous occupons de la restauration. C’est à la charge du pèlerin. Cette situation, c’est au comité et au gouvernement que vous devriez vous adresser pour cette question ».

Que dit le comité de suivi du Hadj ? 

Interrogé sur ces différents aspects concernant le Hadj, en février 2024, Amadou Sidibé, le président du comité de suivi du Hadj, livre sa part de vérité. D’emblée, il laisse entendre que le quota est attribué par le Royaume d’Arabie Saoudite. Depuis 2 ans, poursuit-il, le Burkina Faso est autour de 8.144 pèlerins.

Amadou Sidibé, le président du comité de suivi du Hadj, donne sa part de vérité
Amadou Sidibé, le président du comité de suivi du Hadj, donne sa part de vérité

« Une fois que l’État a son quota, il ouvre une compétition entre les différentes agences. Cela se fait à travers une plateforme électronique où il forme d’abord les techniciens des différentes agences sur l’utilisation de la plateforme. Et par la suite, il fixe un jour et une heure et on fait un appel à l’ensemble afin que les agences compétissent. Le nombre de personnes enrôlées dans la plateforme par une agence devient son quota », détaille-t-il.

Amadou Sidibé, lui aussi, pointe du doigt l’honnêteté de certaines agences de voyage. Il confie qu’elles sont nombreuses ces agences qui enregistrent des personnes désirant se rendre à La Mecque, sachant bien qu’elles ne sont pas à mesure de les satisfaire toutes. 

Il insiste en soulignant qu’une agence peut avoir sous sa responsabilité 300 pèlerins. Mais en réalité, seulement 150 pèlerins peuvent avoir la chance d’être enrôlés. Le président du comité rappelle, à toute fin utile, que sa structure ne dispose pas de prérogatives pouvant lui permettre de régler ce type de litige.

« Je lance un appel à l’ensemble des pèlerins, s’ils ont un contentieux comme ça, c’est de régler le problème avec l’agence. Si nous sommes saisis, nous pouvons leur dire où ils peuvent aller vérifier s’ils sont inscrits. Nous avons un site où nous pouvons vérifier si vous êtes inscrits ou non sur la plateforme pour le Hadj », informe d’emblée M. Sidibé.

Aperçu de la plateforme d’enrôlement

Jointe au téléphone en mars 2024 sur le rôle qu’elle joue dans l’organisation du Hadj, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) affirme qu’elle n’y est pas impliquée directement.

« Nous ne sommes pas impliqués ; la fédération a désigné six personnes qui sont au niveau du comité de suivi dont le président du comité de suivi. Directement, la fédération n’est pas impliquée », confie Adama Sakandé, Secrétaire exécutif national de la FAIB.     

Quid de la responsabilité du MATDS

Le Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) pose les jalons et prend les dispositions pour que tout pèlerinage (chrétien et musulman) qui se déroule sur le territoire burkinabè se passe bien. C’est ce que nous rapporte Mamadou Sawadogo, Secrétaire permanant du suivi du pèlerinage religieux au niveau du MATDS, à l’occasion d’un entretien le 1er mars 2024.

Selon Mamadou Sawadogo, Secrétaire permanant du suivi du pèlerinage religieux au MATDS, les textes sont clairs
Selon Mamadou Sawadogo, Secrétaire permanant du suivi du pèlerinage religieux au MATDS, les textes sont clairs

Lorsque nous abordons avec lui la désillusion de certains pèlerins du Hadj 2023, Mamadou Sawadogo fait comprendre que le principe fondateur de l’approche du ministère est que tout est centré sur l’intérêt supérieur du pèlerin.

« Dans le cahier des charges applicable aux agences de voyage et de tourisme, tout manquement dans l’organisation du Hadj, tout acte posé de nature à ternir l’image du Burkina Faso, de nature à porter préjudice, à porter atteinte à l’intérêt du pèlerin est frappé de sanctions. Les sanctions vont de l’avertissement à la suspension et à l’exclusion définitive de l’organisation du Hadj », explique-t-il.

Au Burkina Faso, informe par ailleurs Mamadou Sawadogo, 120 agences de voyage sont autorisées à participer à l’organisation du Hadj et de la Oumrah Edition 2024 et 2025. Ces 120 agences, dit-il, sont reparties en sept groupes à savoir CONAVHO, SANA, NEIMA, AL-NASR, AS-SAADA, AL-NOUREINE et GROUPE VISION.

Ces 120 agences doivent compétir chacune sur une plateforme d’enrôlement pour avoir son quota. En ce qui concerne cette procédure, pour avoir son nombre de pèlerins qui puissent bénéficier du visa Hadj, les avis sont partagés.

Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux !

Pour certaines agences, ce système d’enrôlement pose problème, « soit on donne un certain nombre de quotas à toutes les agences, soit on fait une ouverture au niveau du Trésor public où tout le monde peut s’enrôler directement comme dans certains pays où il y a des quotas privés et des quotas étatiques« .

Pour d’autres aussi, ce système d’enrôlement est le meilleur : « ça évite beaucoup de débats » ; « toutes les agences au départ sont à égalité et c’est la performance des outils d’enrôlement qui va faire la différence« … Bref !

Se remettre en cause ! Voilà une expression facile à prononcer, mais pas simple à se l’appliquer. Dans l’organisation donc du Hadj, les responsabilités sont partagées. Même nous qui couchons par écrit ces quelques lignes, nous avons expressément omis des récits et certains détails, au nom de l’anonymat et de l’éthique.

En tout état de cause, le milieu de l’organisation du Hadj peut être davantage assaini au Burkina Faso… Enfin, que prévalent le toi et le vous avant le moi, avec force, gloire et succès, au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux !

Saly OUATTARA 

Burkina 24 

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2 commentaires

  1. Cela ne surprend pas; car l’islam c’est surtout le commerce; une foule sans leadership ni estime pour soi ni instruction.

  2. Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce récit qui nous a permis de comprendre quelque chose sur l’organisation du hadj sans y être.
    C’est dommage que des gens qui se disent croyants se livrent à ces genres de comportements.

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