La communication publique face à la lutte contre le terrorisme au cœur d’une thèse doctorale à l’Université Joseph Ki-Zerbo

publicite

Sangla Hamidou a défendu les résultats de ses recherches le jeudi 04 juillet 2024 à l’université Joseph KI-Zerbo de Ouagadougou. Ses recherches ont porté sur le thème « La communication publique face à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso ». Il a obtenu la mention très honorable. 

La suite après cette publicité

C’est au Laboratoire Médias et Communications Organisationnelles (LAMCO) de l’École Doctorale Lettres Sciences Humaines et Communication (EDLESHCO) de l’université joseph KI-ZERBO de Ouagadougou que le candidat Hamidou Sangla a défendu les résultats de ses recherches devant un jury de cinq (05) membres. Ses recherches ont été menées sur le thème « La communication publique face à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso ».

Hamidou Sangla, impétrant

Un passage obligé pour l’obtention du grade de docteur des universités dans le domaine de la recherche. Pour l’impétrant Hamidou Sangla, le terrorisme est un acte de communication au sein des sociétés mais une communication contraire à l’esprit de la communication publique, qui a pour objectif de promouvoir l’intérêt commun.

Pour lui, mener des recherches sur un tel thème n’est pas anodin dans un contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso et la communication demeure capitale dans cette lutte. « Nous sommes dans un contexte sécuritaire fébrile depuis un certain temps et l’Etat s’est mobilisé à travers plusieurs mécanismes pour faire face à cette insécurité et nous avons estimé que la communication peut être une variable essentielle qui puisse appuyer l’Etat dans cette lutte », a-t-il expliqué

Cette étude a concerné sept (07) régions sur treize (13) que compte le pays, allant de la période du président Roch Marc Christian Kaboré à la date du 02 octobre 2022, correspondant à la fin du régime du MPSR1 du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

En terme de résultats, il ressort que durant cette période, la communication publique de l’Etat avait du mal à s’imposer et les Burkinabè se tournaient vers d’autres canaux de communication pour s’informer à l’image des réseaux sociaux.

Des réseaux sociaux où naissent les désinformations. Contenus dans un document de 387 pages, ces résultats sont jugés satisfaisants par les membres du jury d’où l’obtention de la mention très honorable.

Professeur Serge Théophile Balima, président du jury
Professeur Serge Théophile Balima, président du jury

Le président du jury, Professeur Serge Théophile Balima a tenu à féliciter l’impétrant pour la qualité de son travail. Il souligne également que le document pourrait servir aux autorités pour les décisions en matière communication.

« Si le gouvernement est bien exposé, il faudrait bien exploiter sa réflexion, ses analyses et ses propositions. Il a déterminé les points forts et faible de la communication publique au niveaux des Etats dans ce contexte sécuritaire. Et il s’agit simplement un minimum de critique pour pouvoir améliorer les prestations », a-t-il expliqué.

Hamidou Sangla est issu de l’Institut Panafricain d’Etudes et de Recherches sur les Médias de l’Information et de la communication, rattaché à l’université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou.

Amidou OUEDRAOGO (Stagiaire)

Pour Burkina 24 

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Rédaction B24

L'actualité du Burkina 24h/24.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×