Le Cameroun veut réguler le réseau social TikTok

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Au Cameroun, le Conseil National de la Communication, organe de régulation des médias a signé avec le réseau social TikTok un pré-accord pour la régulation des contenus dans le pays. Cette mesure est diversement appréciée.

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Une délégation du réseau social TikTok pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre vient de finaliser une mission au Cameroun où elle a rencontré les autorités de l’organe camerounais de régulation des médias, le Conseil national de la communication (CNC).

Au cours de la rencontre, les deux organisations ont discuté du renforcement de leur « collaboration pour une régulation inclusive des contenus en ligne au Cameroun » dans un contexte marqué par « l’approche des échéances électorales », explique le Conseil National de la Communication sur son site internet.

La question sur la table a été de « lutter efficacement contre les contenus en ligne susceptibles de porter atteinte à la paix et à la cohésion sociale ».

Pour le régulateur camerounais, les « initiatives mises en avant par TikTok » lors de la rencontre, visent notamment la mise en place « d’un portail permettant à la société civile et aux régulateurs de signaler les contenus illicites ».

Les dénonciations du Conseil National de la communication auprès de TikTok pourraient être prioritaires et donner lieu à des actions prioritaires de la part du réseau social chinois.

En Avril dernier, le CNC avait réuni des blogueurs et cyber journalistes pour préparer un mémorandum d’entente « sur comment les parties doivent se comporter à l’avenir et pourquoi pas nous (CNC) aider dans la régulation des contenus en ligne ».

Il estimait alors que « près de 50 % des Camerounais ont des smartphones et cela signifie qu’ils peuvent publier ce qu’ils veulent. Et ce faisant, ils ne savent pas ce qu’ils font et ce sont ces blogueurs qui peuvent rectifier le tir ».

En 2025, trois (3) élections devraient être tenue au Cameroun : les législatives et municipales devraient avoir lieu en février 2025, et la présidentielle en octobre de la même année.

Yannick Assonmo Necdem, journaliste et enseignant-chercheur camerounais, trouve pertinent de penser à une régulation des contenus en ligne au Cameroun, « au regard des dérives langagières qui pullulent dans ces espaces numériques ».

Toutefois, poursuit-il « le défi est de réguler sans tuer le formidable progrès en matière de liberté d’expression et de co-construction d’un espace public plus démocratique. La lutte contre les discours de haine et l’approche des élections ne doivent pas servir de prétexte pour museler la société, les acteurs politiques de l’opposition, les voix indépendantes et plus généralement les citoyens. »

Source : Africanews 

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina 24

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