Négociation avec les terroristes : «Nous n’avons pas le choix que de combattre » (Capitaine Ibrahim Traoré)
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a eu des échanges directs avec les Forces vives de la Nation, le jeudi 11 juillet au Palais des sports de Ouaga 2000. Au cours de cette rencontre, il a délivré sa vision pour les cinq ans à venir.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il a fait savoir que seul le combat sera de mise. « Beaucoup de familles ont été détruites. Ce sont des criminels, des violeurs, des bandits, des trafiquants de drogue, qui sont armés et qui sèment la désolation dans nos contrées. Ils ne le font pas au nom d’aucune religion », a décrit le capitaine Ibrahim Traoré.
Concernant le dialogue ou la négociation avec les terroristes, le président du Faso a été ferme, pas de compromission possible. « Il n’y a pas d’alliance possible avec ces criminels parce que, c’est eux qui décident du jour que le pacte se rompt. Peu importe le pacte que vous avez signé avec eux, le jour où ils décident de mettre fin au pacte, ils viendront tuer. Il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes. Ils sont à combattre, un point et c’est tout. Ne vous détrompez pas, soit nous les combattons soit ils nous combattent. C’est tout », a-t-il déclaré.
Lire également 👉« Vous ne pouvez pas exploiter nos ressources et refuser de nous vendre des équipements » (Capitaine Ibrahim Traoré)
Egalement, il a fait une liaison entre le terrorisme et l’impérialisme. Pour lui, le souhait de l’impérialisme c’est que le phénomène perdure dans le temps. « Plus ça dure, plus ça les arrange. Que vos Etats ne soient pas structurés et que l’on continue de profiter de vos richesses. Nous n’avons pas le choix que de combattre. Et nous avons opté pour le combat et c’est par là que nous serons libres et réellement indépendants », a lancé le Chef de l’Etat.
En plus, il a informé que le renforcement des effectifs et de l’équipement militaire se poursuivra. « Nous voulons que le niveau de notre armée atteigne un niveau jamais égalé dans la sous-région. Si nous ne battons pas, ils viendront nous chercher chez nous, comme dans un poulailler ou une bergerie, chaque matin. Ils choisiront qui ils veulent pour aller exécuter sur la place publique pour faire peur aux autres. C’est comme cela leur tactique, nous allons nous battre. Nous allons vaincre très prochainement le terrorisme ici au Burkina Faso et même dans l’AES », a-t-il indiqué.
Concernant la confédération de l’Alliance des Etats du sahel (AES), il est revenu sur la création de la banque d’investissement et d’un fonds souverain. « Les techniciens sont sur là-dessus. Les réflexions sont en cours et nous espérons dans un futur proche qu’ils nous présenteront certainement quelque chose de conséquent. L’autre volet stratégique, que je ne vais pas parler, et dont vous savez, nous avançons sereinement. Ça va vous surprendre », a-t-il laissé en substance concernant l’avenir économique de l’AES.
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !