« Nous respectons les droits de l’Homme, mais dans l’intérêt de la nation » (Capitaine Ibrahim Traoré)

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Les syndicats ont été représentés à la rencontre du Chef de l’État avec les forces vives de la Nation ce 11 juillet 2024. Un représentant de la justice a également pris la parole. Tous se sont exprimés et ont quelque peu exprimé leurs préoccupations. Sans détour, le chef de l’État leur a répondu individuellement. 

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Guy Olivier Ouédraogo, représentant de l’Unité d’Action syndicale (UAS) a livré les préoccupations des syndicats au Chef de l’État à l’occasion de cette rencontre. L’UAS a salué les forces de défense et de sécurité par la voix de Guy Olivier Ouédraogo dès l’entame de son discours. Sans être long, il a indiqué que les préoccupations des syndicats se trouvent dans la plateforme revendicative du 1er mai 2023.

Image d’archive

Aussi, Guy Olivier Ouédraogo a fait savoir qu’il serait opportun que le cadre de rencontre annuel gouvernement-syndicat institué par décret reprenne. Un cadre qui, a-t-il dit, ne s’est pas tenu depuis 2022. Il a alors exhorté à ce que les conditions soient créées pour la reprise de ce cadre.

Les préoccupations des acteurs de la justice

Après lui, c’est le représentant de la justice qui a pris la parole au nom des acteurs de la justice pour s’exprimer face au chef de l’État. Sanou Evariste Sou n’a pas manqué  de marquer sa solidarité à l’ensemble du peuple burkinabè auquel, eux acteurs judiciaires, a-t-il précisé, font partie intégrante.

Ils  soutiennent “ces fils et filles qui vont au front arme au point pour que nous vivions en paix”, a-t-il déclaré. Pour preuve, a-t-il appuyé, les acteurs judiciaires au-delà du travail qu’ils abattent au quotidien contribuent à l’effort de paix. Il a fait savoir “que malgré les incompréhensions entre le monde judiciaire et l’exécutif, il ne faut pas douter du patriotisme des acteurs judiciaires”. 

Cependant il a formulé un certain nombre de doléances à l’endroit du chef de l’État. Des doléances qui tournent autour de la promotion des droits de l’Homme, des libertés individuelles et de justice, gages de paix durable. Aussi, Évariste Sanou a fait savoir que les magistrats souhaitent participer à toutes les réformes en cours touchant leur corporation.

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Terminant par ces revendications, avant de rejoindre sa place, le représentant des acteurs de la justice a été pratiquement hué par des participants dans les gradins. “Justice pourrie à bas, à bas, justice pourrie, à bas”, ont été les termes qui ont accompagné Évariste Sanou jusqu’à sa place.

Séance tenante le président du Faso a répondu aux questions et aux préoccupations posées par les forces vives de la nation. “L’avenir du monde appartient aux patriotes”, a lancé le Capitaine Traoré, citant un ancien président américain  avant de commencer ses propos : “On veut des patriotes pour que l’avenir soit pour nous”. “Hadi toñdo” nous voilà ici, répond un Wayiyan dans le public en langue moré.

La réponse du Chef de l’Etat aux syndicats

Répondant maintenant aux syndicats, le Capitaine Ibrahim Traoré a dit attendre que les syndicats lui fassent parvenir leur plateforme revendicative. “ J’attends le document”, a-t-il dit. Pour ce qui concerne le cadre de rencontre gouvernement syndicats, le Capitaine Ibrahim Traoré pointe du doigt la part de responsabilité du syndicat dans l’interruption de ce cadre.

“Je pense qu’il y a une rencontre où vous avez refusé de participer. Quand le gouvernement appelle pour échanger avec vous, il faut répondre. Je vous invite à revoir la copie parce que le syndicalisme ne doit pas entraver la marche de la patrie. Que le syndicalisme soit partout le même pour le dernier Burkinabè. Le syndicalisme tel que copié en France ça ne peut pas se mener comme ça ici”, a prévenu le Chef de l’État.

Pour ce qui concerne la justice

Au porte-parole de la justice le Capitaine Ibrahim Traoré a dit : “nous respectons les droits de l’Homme, les droits des libertés, mais nous respectons tout ça dans l’intérêt supérieur de la Nation. Je vous invite aussi à vous revoir. Sortir devant un micro pour dire qu’on ne respecte pas des décisions de justice, ça ne va rien changer. Je souhaite qu’on (gouvernement/justice) discute plus pour mieux se comprendre ».

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Hamadou OUEDRAOGO et Serge Pacome ZONGO

Burkina 24 

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