Burkina Faso : WUMDA Postproduction pour filtrer les sons avant diffusion cinématographique

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6 ans après réflexion, selon les promoteurs du studio WUMDA Film postproduction, le projet est désormais dans l’arène du cinéma au Burkina Faso. C’est un Studio «calibré 5.1 avec une extension en 7.1» qui a été présenté le jeudi 18 juillet 2024. 

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WUMDA Film Postproduction est une structure burkinabè qui veut se mettre à la postproduction du cinéma, de l’audiovisuel et des contenus web. Il s’agit de faire la postproduction avant que l’œuvre soit proposée dans les salles de cinéma, à écouter Amina Abdoulaye Mamani, administratrice du projet.

En gros c’est cibler un axe qui est la révision avant cinéma, c’est-à-dire le montage images, des sons, etc. « Quand on parle de post-production c’est vraiment dans le cinéma et l’audiovisuel. Quand on fait le tournage, il faut après faire de la post-production, c’est-à-dire l’étalonnage et le mixage. C’est un maillon pour finaliser nos films», a fait savoir l’administratrice du projet.

C’est même une première, à l’écouter. Selon elle, il fallait, avant ce projet traverser les frontières pour franchir cette étape du cinéma. « Quand on faisait le tournage on partait toujours en Europe pour finaliser. Notre dernier tournage, l’envoyé de Dieu, on était obligé d’envoyer les roches en Europe.

On a donné à celui qui va faire l’étalonnage et à celui qui va faire le montage et le mixage son. Ça nous a coûté beaucoup en terme de finances. Ça prend énormément de temps en plus et de l’argent», a-t-elle déploré.

Cette une structure qui veut dans les perspectives, attaquer le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Concrètement, WUMDA veut faire dans les montages images, l’étalonnage, la post-production audio et dans le carré sonore.

    L’équipe de WUMDA poste production

C’est cette particularité qui a valu la présence Alex Moussa Sawadogo, délégué général du festival à ce baptême. Une opportunité pour les cinéastes et associés, mais également ceux de la sous-région de venir à Ouagadougou.

« C’est un maillon qui vient résoudre des soucis que nous avons dans le cinéma. La post-production était quasiment faite à l’étranger. Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir de jeunes Burkinabè qui ont réussi à mettre en place un studio qui ne répond pas seulement aux films locaux mais à des films à caractère international. Nous sommes très fiers », s’est réjoui Alex Moussa Sawadogo.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24

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