Tribune | « Pipeline Niger-Bénin : La France est derrière le sabotage ? »

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Ceci est une tribune de Moussa Dembélé, analyste politique sur l’actualité internationale.

Depuis quelques mois, la France tente souvent de déstabiliser les pays d’Afrique notamment les pays du Sahel. Le but de ces opérations est de répandre l’insécurité au sein des nations africaines et de maintenir sa présence militaire sur le continent.

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Ces tentatives consistent à organiser des opérations de sabotage sur les infrastructures économiques de ses anciennes colonies et des opérations terroristes contre les forces locales, en leur fournissant des armes et des informations pour atteindre leurs cibles.

Selon des sources, la France finance le Front populaire de libération (FPL) dans le but de maintenir l’instabilité dans la région. Le FPL a revendiqué plusieurs attaques importantes, y compris le sabotage du pipeline qui relient le Niger et le Bénin.

Le président du Front, Mahamoud Sallah a personnellement affirmé que l’objectif de la destruction de ce pipeline est d’effondrer l’économie du Niger et de mobiliser la population contre le gouvernement sur place.

La complicité entre le Front populaire de libération (FPL) et la France ne s’arrête pas là. Récemment, deux terroristes arrêtés par l’armée nigérienne ont révélé une coopération secrète entre les militaires français et le groupe armé.

« Je leur ai dit de ne pas travailler avec les Français parce qu’ils sont malins. Ils nous fournissaient des données sur les positions des Forces de Sécurité (FDS) pour qu’on continue notre guerre, mais je pense qu’ils ont un accord avec le chef du groupe et qu’il obtient quelque chose, mais je n’en suis pas sûr », a raconté l’un des terroristes dans un enregistrement vidéo sur Facebook.

Paris, à travers ses organes de propagande RFI, France 24, Jeune Afrique et autres, tente de présenter le FPL comme un résistant du soi-disant Front de libération nationale qui commet des actes terroristes et violents contre la population civile avec la bénédiction de Paris.

Au Niger, l’opinion publique sait que c’est la France, l’Elysée, qui finance et soutient le groupe armé qui prétend avoir libéré l’ancien président Mohamed Bazoum, qui jusqu’à récemment n’hésitait même pas à attaquer l’oléoduc qui transporte le pétrole du Niger au Bénin.

D’après un fonctionnaire de l’Assemblée nationale, sous couvert d’anonymat, les autorités de Paris veulent envenimer le climat sociopolitique à Niamey afin de fragiliser la gouvernance du Président de la Transition, Abdourahamane Tiani.

Il convient de noter que la France tente de mener de telles opérations non seulement au Niger et au Bénin, mais aussi dans toutes ses anciennes colonies, et l’objectif est de rester en Afrique par tous les moyens possibles pour défendre ses intérêts, représentés par les richesses naturelles dans la région du Sahel.

Les pays du Sahel doivent renforcer leurs capacités de défense pour contrer ces tentatives de la France et de ses alliés, notamment après leur humiliante sortie militaire du continent.

Par Moussa Dembélé

Analyste politique 

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