Kaya : Des milliers de vies transformées grâce à Save the Children

publicite

Chaque 19 août est célébrée la journée mondiale de l’aide humanitaire. Cette journée consiste à faire un clin d’œil à tous ces acteurs qui ne ménagent aucun effort pour le bien-être des personnes démunies. Au Burkina Faso, cette journée se tient sous le thème « Agir pour l’humanité ». En prélude à cette journée combien importante, Save the children a organisé une sortie de presse du 12 au 14 août 2024, afin de mettre en lumière ses actions déjà entreprises en faveur des communautés vulnérables de Kaya.

La suite après cette publicité

La situation sécuritaire au Burkina Faso a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs localités d’origine pour migrer vers des régions plus sécurisées. Ces derniers, une fois sur leurs sites d’accueil font face à un nouveau combat : lutter pour leur survie.

Selon le rapport du Secrétariat permanent du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (SP/CONASUR) on enregistre un total de plus de 2 millions de personnes déplacées en date du 31 mars 2023. Malgré la volonté affichée du gouvernement à assurer une prise en charge optimale à ces PDI, les besoins humanitaires immenses et l’insécurité persistante dans certaines régions rendent la réponse à cette crise particulièrement complexe.

Nourdine Alassane, Humanitarian Preparedness & Response Advisor

Face à l’ampleur de la crise, de nombreuses organisations, dont Save the Children, ont intensifié leurs interventions. Sur le terrain, ces acteurs humanitaires mettent en œuvre des programmes d’urgence pour répondre aux besoins essentiels des populations déplacées, notamment en matière de nutrition, de santé, et d’éducation. En dépit des contraintes liées à l’insécurité et à l’accès aux zones les plus reculées, ces initiatives contribuent à améliorer les conditions de vie des plus vulnérables.

Nous sommes le lundi 12 août 2024. Sous un ciel menaçant, nous rejoignons cette ville qui, malgré les épreuves, affiche un visage étonnamment serein. Kaya, qui accueille tant de déplacés, semble défier les aléas de la sécurité. Les Kayalais, vaquent à leurs occupations avec une résilience qui force l’admiration.

Derrière la façade souriante de Kaya se cachent des souffrances indicibles. Dans les camps de déplacés, la misère ronge le quotidien de milliers de personnes. Mais, l’espoir ne s’éteint pas. Des organisations comme Save The Children apportent une lueur dans ce noir absolu, en offrant une aide vitale aux plus vulnérables.

Lire aussi 👉👉 Activités génératrices de revenus : Ces femmes déplacées assez bien placées à Kaya

Les enfants qui représentent une part importante des déplacés, sont au cœur des préoccupations de Save the Children. Pour répondre à leurs besoins éducatifs, l’organisation a créé des Espaces Temporaires d’Apprentissage (ETA) à l’école Communale B de Kaya. Les yeux pétillants d’espoir, les enfants déplacés trouvent dans ces ETA une bouffée d’oxygène. Ces classes aménagées dans l’urgence accueillent 246 élèves, leur offrant ainsi la possibilité de rêver d’un avenir meilleur.

Souleymane Soré,  Chef de la Circonscription d’Education de Base Kaya 2

Ce joyau architectural, tout neuf et resplendissant, a été accueilli avec enthousiasme par la communauté éducative de Kaya. « Il faut dire qu’au niveau de l’école communale B, les effectifs depuis quatre à cinq ans ont grimpés, avec l’arrivée des déplacés. Il fallait bien sûr avoir d’autres infrastructures pour permettre d’absorber le flux d’enfants qui arrivaient. La réalisation d’ETA a permis d’accueillir le maximum d’enfants possible, parce qu’avant cela c’était difficile, et certains enfants ne pouvaient pas accéder à l’éducation », a loué Souleymane Soré,  Chef de la Circonscription d’Education de Base Kaya 2.

Pour permettre aux PDI de retrouver leur autonomie, Save the Children leur tend une main secourable, en leur offrant des formations professionnelles et en les accompagnant dans la création de petites entreprises. Ces initiatives, véritables bouées de sauvetage, donnent aux jeunes l’espoir d’un avenir meilleur.

« …grâce à Save the children, nous avions trouvé de quoi faire »

Forcée de fuir Basnéré, Laurentine Kinda s’est retrouvée sans repère dans un environnement inconnu. C’est alors que Save the Children lui a offert une nouvelle perspective en lui proposant une formation en couture. Grâce à cette opportunité, Laurentine a non seulement acquis de quoi s’occuper, mais elle a aussi retrouvé confiance en elle et un sentiment d’appartenance à une communauté. Aujourd’hui, elle ne tari pas de mots pour louer les actions de Save the children.

Grace à l’accompagnement de Save the Children, Laurentine Kinda s’exerce dans la couture

« Ça fait trois mois que je travaille ici. Franchement, tout se passe bien, on nous apprend à couper les pagnes et autres. Je demande à ce qu’on aide notre patronne avec du matériels et là, c’est sûr que nous aussi nous allons en profiter. Avant dans notre situation de déplacés, nous étions sans emploi, mais grâce à Save the children, nous avions trouvé de quoi faire », s’est-elle réjoui.

Avec un dévouement sans faille, Save the Children œuvre pour un avenir meilleur pour les enfants et les familles les plus vulnérables du Burkina Faso. Les interventions de l’organisation s’articulent autour de ces piliers fondamentaux « la sécurité alimentaire, la santé, l’accès à l’eau potable, la protection des enfants, et l’éducation », a souligné Nourdine Alassane, responsable de la préparation humanitaire.

« Save the Children a touché la vie de près de 571 039 personnes au Burkina Faso en 2023 »

En dehors des bénéficiaires, d’autres langues bien aguerries sont touchées par les actions de l’organisation. Ambassadeur de bonne volonté, l’artiste Alif Naba n’est pas insensible aux réalisations de Save the Children. Témoin privilégié de l’impact des projets sur les communautés vulnérables, il exprime sa gratitude et son admiration pour le travail accompli. « Depuis que Save the Children est au Burkina Faso, il y a eu beaucoup beaucoup de choses. Nous avons vu le travail, et l’impact du travail sur le terrain », a-t-il lancé.

« Depuis que Save the Children est au Burkina Faso, il y a eu beaucoup beaucoup de choses » Alif Naba

Avec un impact significatif, Save the Children a touché la vie de près de 571 039 personnes au Burkina Faso en 2023, dont plus de 384 000 enfants. L’organisation ne compte pas s’arrêter là et prévoit de multiplier ses initiatives pour répondre aux besoins croissants des populations vulnérables.

Lire aussi 👉👉 Agriculture hors-sol dans la région du Centre-Nord : Ces femmes déplacées qui refusent la précarité

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×